M. Taha Hamouche, président-directeur général de la pêche et des ressources halieutiques, a effectué une visite de travail mardi dans la wilaya de Mostaganem pour s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets dépendant de son secteur.
Avec une façade de 126 km de côtes, le secteur de la pêche contribue à la sécurité alimentaire et participe efficacement à la vie économique de la wilaya.
A la maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki, l’hôte de la ville de Mostaganem a rencontré les investisseurs potentiels en aquaculture. De ce fait, les présents à cette rencontre ont pris connaissance de la mise en pratique d’un système d’accompagnement à l’investissement par le biais des dispositifs de soutien de l’Etat à la pêche et à l’aquaculture. Même les professionnels peuvent prétendre aux investissements dans ces créneaux, et ce, grâce à l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) de la Cnac, de l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (Angem) et, enfin, le Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture.
S’agissant des programmes, un plan d’action est élaboré et prévoit la réalisation de projets d’investissements dans l’élevage de poisson. A cet effet, le P-dg révèlera que les projets en aquaculture grimpent de façon positive en Algérie puisque aujourd’hui, leur nombre est de 65 projets comparativement à l’année 2016 où ils n’étaient que de 15 tandis que 65 autres sont en cours de réalisation et 135 dossiers sont à l’étude. Aujourd’hui, la wilaya de Mostaganem se voit doter de deux fermes aquacoles à La Stidia avec une production de moules.
A Sidi Lakhdar, trois sites sont prévus et plusieurs investisseurs ont reçu les agréments pour se lancer dans ce créneau pour le développement de l’aquaculture à Mostaganem.
A. Bensadok