Quelque 150 agriculteurs et jeunes sans activités, vénus de différentes wilayas du pays ont bénéficié d’un stage, dans le cadre d’une session de formation sur « l’investissement productif dans la pêche continentale et l’aquaculture » qui s’est tenue, jeudi dernier, à Ghardaïa.
Une session de formation sur l’investissement productif dans la pêche continentale et l’aquaculture, ayant pour objectif « d’informer et de sensibiliser les jeunes sur l’importance de cette filière stratégique qui est très bénéfique pour la région et pour l’économie nationale », a été organisée sous l’égide de l’Institut technologique de pêche et de l’aquaculture d’El Kala, par la Chambre régionale de la pêche et de l’aquaculture d’Ouargla, en collaboration avec l’association « Tadjan ».
« C’est une activité socioculturelle qui peut apporter beaucoup d’avantages aux porteurs de projets, à leur famille et à la région », a précisé Toufik Boutouchent, sous-directeur de l’aquaculture dans l’eau douce et responsable du Grand Sud. Outre des cours théoriques, les stagiaires ont eu l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances à travers la tenue d’un stage au niveau de la ferme aquacole de Hassi Lafhel.
La formation a été marquée par l’animation d’un atelier où le représentant du ministère de la Pêche, de l’Agriculture et du Développement rural a expliqué la stratégie du département visant à développer des projets prometteurs dans cette filière.
Les aspects relatifs à la formation et la recherche scientifique ainsi que les mesures d’accompagnement, décidés par les pouvoirs publics pour assurer l’essor de ce secteur, ont également été passés en revue.
« Nous avons discuté et expliqué aux stagiaires la vision du ministère, pour développer le secteur et notamment l’aquaculture en eau douce dans les régions du sud », a-t-il indiqué. Cette formation entre dans le cadre d’un vaste programme de vulgarisation et d’information, tracé par la tutelle, en direction des régions du sud.
Elle intervient après un long périple effectué par une délégation composée des cadres du secteur dans plusieurs villes, notamment Tamanrasset, Adrar, Illizi, et Béchar. « Nous avons constaté des potentialités non négligeables qui font que nous pouvons développer des projets importants dans cette filière stratégique qu’est l’aquaculture, mais aussi dans l’agriculture », a affirmé Toufik Boutouchent.
Les premières expériences, lancées à Béchar, In Salah et Adrar, ont vu l’adhésion d’une trentaine d’agriculteurs qui ont été « initiés à l’élevage dans les bassins d’irrigation, avec tout ce que cela peut apporter comme avantages dans la gestion de leurs fermes agricoles ».
Cette mission a aussi pour objectif « de doter ces agriculteurs des moyens dont ils ont besoin » et de « leur assurer un accompagnement technique ». Il est attendu, à très court terme, une production de poissons pour un milieu très restreint, c’est-à-dire la famille, avant de l’élargir au quartier, puis à la wilaya.
