PÊCHE : Augmentation du quota algérien de thon rouge à 1 300 tonnes en 2018

PÊCHE : Augmentation du quota algérien de thon rouge à 1 300 tonnes en 2018

L’Algérie a augmenté son quota de thon rouge après l’aval de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique. Pour l’année 2018, le quota du thon rouge est de 1 300 tonnes à partir du début du mois de juin 2018, selon le directeur général de la pêche et des ressources halieutiques au ministère de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement rural, Taha Hamouche.

S’exprimant hier à l’émission «L’Invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Taha Hammouche a souligné que ce quota devra augmenter en 2019 pour atteindre 1 400 tonnes puis 1 600 à l’horizon de 2020 sachant que les stocks mondiaux de thon rouge en Atlantique ont augmenté de 13 000 tonnes en 2015 à 19 000 en 2016 et plus de 23 000 tonnes en 2017. Le thon algérien est vendu en totalité sur les marchés mondiaux pour un montant de 15 millions d’euros.

Le directeur général de la pêche et des ressources halieutiques au ministère de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement rural s’est exprimé également sur la production halieutique annuelle de l’Algérie qui ne dépasse pas les 100 mille tonnes. Une diminution due aux pratiques frauduleuses de certains professionnels de la pêche, dont le non-respect de la période de repos biologique. Il a indiqué qu’à l’effet de pallier cette situation, des mesures ont été arrêtées pour préserver les ressources halieutiques nationales. Il s’agit, entre autres, de l’obligation de l’observation du repos biologique des poissons, la délimitation des zones de pêche ainsi que le respect des tailles marchandes des poissons mis sur le marché.

Une occasion pour le responsable d’annoncer la réalisation de récifs artificiels destinés à empêcher l’approche des zones de reproduction de poisson, de même que la création d’aires marines protégées. «Ces mesures sont destinées à préserver les ressources mais également les sources de revenus des professionnels pratiquant cette activité», a t-il soutenu.

Pour ce qui est des investissements dans ce domaine, il fera savoir que 280 demandes d’investissement sont en phase d’étude et pour l’année 2017, pas moins de 25 projets ont été réalisés, mobilisant près de 15 milliards de dinars. Ceci sans compter les 25 projets réalisés avant 2017 auxquels s’ajoutent les 900 petits projets lancés dans le cadre des différents dispositifs d’aide à l’emploi. Une manière de démontrer l’avenir prometteur de cette pratique dans notre pays.

Ilhem Tir