Les représentants de l’Algérie n’ont pas pu participer à la conférence de Paris entre pays pêcheurs de thon rouge en novembre à Paris à cause d’un problème de visas, a indiqué mercredi le ministre algérien de la Pêche Abdallah Khanafou.
« Les fonctionnaires du ministère de la Pêche ont pas pu assister à la réunion de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) car ils n’ont pas reçu leurs visas à temps. Mais l’Algérie a été quand même représentée par le biais de sa représentation diplomatique en France », a-t-il dit la Chaine 3 de la radio nationale.
« Nous avions introduit des demandes de visas en date du 10 novembre et nous n’avions reçu aucune réponse. Il se trouve que nous n’avons de problèmes de délivrance de visa qu’avec le consulat de France. Nos demandes de visas (dans le cadre des missions) pour l’Espagne et l’Italie sont satisfaites au bout de trois jours », a-t-il ajouté.
Mardi, le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l’étranger Halim Benatallah a indiqué que l’Algérie mettra à l’ordre du jour des prochaines négociations consulaires avec Paris les restrictions à la délivrance de visas de court séjour pour les Maghrébins qu’aurait demandées le ministre français de l’Intérieur, Brice Hortefeux.
« Indéniablement, le message du ministre français pour la réduction des visas de court séjour et le durcissement des conditions de leur octroi a le mérite de la clarté », a-t-il souligné.
Le problème, a-t-il ajouté, sera « à l’ordre du jour pour les prochaines négociations consulaires bilatérales » avec la France.
Alger et Paris sont en train de réviser l’accord de 1968 sur la circulation entre les deux pays. Cet accord,ádéjà amendé à trois reprises, accordait aux Algériens des avantages par rapport aux autres ressortissants étrangers en France.
La semaine dernière, la presse algérienne avait publié nombre d’articles affirmant que M. Hortefeux rendrait plus difficile la délivrance de visas court séjour pour les Algériens.