Pays arabes les moins pollués : l’Algérie prend la tête du classement (Étude suisse)

Pays arabes les moins pollués : l’Algérie prend la tête du classement (Étude suisse)

La pollution atmosphérique est un sujet sérieux qui revient très souvent sur la table. Une multitude de rapports alarmants sont publiés chaque jour pour mettre en évidence les dangers de ce phénomène. Fort heureusement, l’Algérie fait partie des pays épargnés partiellement par ce fléau et qui réussit à maintenir un seuil relativement correct de pollution dans l’air.

Une étude récente effectuée par une institution suisse spécialisée est venue démontrer que l’Algérie dispose de l’air le plus propre du monde arabe.

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L’Algérie a la meilleure qualité d’air du monde arabe selon une étude suisse

L’Algérie a décroché le titre de pays arabe le moins pollué en 2022, selon une étude réalisée par une société suisse (IQ Air) spécialisée dans la purification d’air. Le classement, rendu public ce 14 mars, regroupe les données récoltées dans plus de 131 pays différents. L’entreprise compare les chiffres aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour donner une échelle de gravité.

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Si elle n’est pas première au niveau mondial, l’Algérie est bel est bien le dernier pays arabe sur la liste et donc, subséquemment, le moins pollué de ces derniers. Avec un taux de 17,8 microgrammes par mètre cube d’air, l’Algérie vient se placer à la 58e place mondialement, loin derrière les autres pays arabes sur la liste (Égypte, Arabie Saoudite, Bahreïn, Koweït, Qatar et Émirats Arabes Unis).

À titre d’exemple, le Tchad, le pays à l’air le plus pollué selon l’étude, possède un taux de 89,7 microgrammes/m3. Il est talonné de près par l’Irak, le Pakistan, le Bahreïn et le Bangladesh, avec 80.1, 70.9, 66,6 et 65,8 microgrammes/m3 respectivement.

Des statistiques ouvertes à tous, IQ Air prône la démocratisation de données

C’est grâce à des stations d’observation, de collecte et de calibrage des données implantées un peu partout dans le monde qu’IQ Air a réussi à fournir une étude aussi précise. Les quelque 30 000 stations dans le monde ne se contentent pas de récolter les données pour la société suisse, elles partagent aussi leurs statistiques avec d’autres institutions.

Des organismes privés d’études, de recherche et de développement, mais aussi, des entreprises et des institutions non gouvernementales exploitent aussi ces sites à des fins variées. À noter qu’IQ Air dispose par ailleurs d’une plateforme de surveillance de la qualité de l’air en ligne.

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