L’artiste Fadi Tolbi compte se lancer dans la reprise de certaines œuvres du patrimoine chaâbi ayant enchanté et marqué le public algérien.
Donner un nouveau souffle à la musique chaâbie et un élan panarabe et l’aider à propager ses messages moralisateurs parmi la jeunesse est l’objectif de Fadi Tolbi qui veut faire connaître certains maîtres du chaâbi, à l’exemple de Dahmane El Harrachi et de Hadj El Anka, loin de tout objectif mercantile, tient-il à préciser.
Ces œuvres audio-visuelles seront en outre distribuées gratuitement aux différents médias en Algérie et au Moyen- Orient afin de faire connaître l’art algérien dans le monde arabe. «Je cherche à transmettre au public un message servant la cause humanitaire et transmettre des valeurs sans courir derrière le profit», a fait savoir l’artiste Fadi Tolbi. «C’est triste et alarmant de constater qu’au moment où la société fait face à une détérioration à tous les niveaux, particulièrement sur le plan culturel, la médiocrité dans le domaine artistique fait effet d’ancrage», fait-il remarquer.
«Mes productions artistiques, chants religieux, musique patriotique sont à but éducatif et non lucratif sans être rémunéré par les distributeurs», a-t-il ajouté. Pour assurer un accès facile au grand public, Fadi Tolbi héberge sa musique sur son site web et les réseaux sociaux. Fadi Tolbi est un artiste algérien de mère syrienne, né à Alep, en Syrie, et réside aux Emirats arabes unis. Plusieurs de ses chansons traitent des sujets d’humanisme, de patriotisme et d’actualité dans la société arabe ou dans le monde. Il appelle à la vertu et à l’art conservateur à travers des musiques qui pénètrent les foyers arabes très aisément.