Il y a quelques semaines, quatre femmes atteintes du cancer du sein sont décédées, presque simultanément, au Centre Pierre et Marie-Curie d’Alger (CPMC). La chimiothérapie, importée d’Inde, a été aussitôt incriminée. En marge des travaux du 2e Sommet d’oncologie, qui a eu lieu ce week-end, le professeur Kamel Bouzid, chef du service d’oncologie médicale, a été interpellé sur cette affaire. Il a indiqué que l’enquête, en cours, n’a pas encore révélé ses conclusions. Il a écarté, néanmoins, la responsabilité du produit de chimiothérapie. “Que les médicaments soient d’origine indienne ne veut pas dire qu’ils sont mauvais. Nous les utilisons depuis deux ans, sans incident” a-t-il estimé.
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