La sélection Olympique est depuis mardi soir à Tanger. La délégation forte de 33 membres a quitté Alger en fin d’après-midi (15h15) et est arrivée à destination à minuit passée.
Le groupea été, en effet, contraint de transiter par Casablanca, puis Rabat où l’équipe a dîné sur invitation de la Fédération Royale Marocaine, avant de reprendre la route, près de deux heures après, à destination de Tanger. Ce n’est que vers minuit passée que la délégation est arrivée à destination. Les traits tirés, les papillaires lourdes, la fatigue se lisait aisément sur les visages des joueurs qui n’avaient qu’une seule idée en tête, aller au plumard ! Les coéquipiers de Maâzouzi qui ont «cassé la croûte» à leur arrivée à l’hôtel, ne se sont pas fait prier pour aller se coucher, d’autant plus qu’ils avaient entraînement le lendemain.
Des frayeurs au vol !
Les joueurs et autres membres de la délégation olympienne se sont abandonnés facilement dans les bras de Morphée avec le souvenir d’un voyage qui n’aura pas été des plus paisibles. «Nous avons connu mieux», ont avoué les joueurs, allusion faite aux nombreuses secousses ressenties dans l’avion, conséquence des perturbations météorologiques. Les internationaux se sont faits quelques frayeurs, mais pas au point d’avoir vécu un drame, d’autant que le vol ne s’est pas éternisé. Ceci, bien que le vol ait pris quelques minutes de retard, en raison, comme nous le disions, de la dégradation du climat.La bonhomie n’a pas été gâchée
Même si par moments, les joueurs s’agrippaient à leur siège, les quelques petites alertes ressenties par intermittence n’ont pas entamé pour autant l’ambiance du groupe qui battait son plein avec le rappel de Ogbi-Belhaddouche (NAHD) connu pour être le boute-en-train de l’équipe. Bien que le meneur de jeu des Sang et Or ait fait mine de rester dans son coin, il a fini lui aussi par succomber à l’ambiance du groupe et y mettre son grain de folie, ce qui a fait oublier leurs petites frayeurs.
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Maâzouzi «Les gens ne doivent pas se montrer ingrats envers Chaouchi»
Comment a été le voyage à Tanger ?
Très long. Fatiguant aussi. Mais le fait qu’il y avait une bonne ambiance parmi le groupe l’a rendu un petit peu… agréable, on va dire.
Les quelques secousses ressenties dans l’avion ne vous ont-elles pas fait peur ?
Pas du tout. Allez plutôt voir du côté de Benlamri et Benaldjia. Ils doivent être morts de peur (rires). Moi, j’ai l’habitude des longs voyages. C’est bon, je suis vacciné !
Vous allez vous préparer pendant près d’une semaine en perspective du tournoi de l’UNAF, était-ce important de venir plus tôt ?
Oui. Ça va nous permettre de nous acclimater et nous préparer en conséquence. D’autant plus que le tournoi final aura lieu ici. Ceci fait que ce stage va nous être très bénéfique.
Vous avez enchaîné les stages de préparation depuis la reprise, où en êtes-vous aujourd’hui ?
On a beaucoup progressé. Ceci est une certitude. Nous avons besoin de bosser ensemble, afin de peaufiner notre cohésion et les nombreux stages que nous avons effectués depuis septembre ont été très bénéfiques en tout point de vue.
Vous êtes tombés dans un groupe composé du Nigeria, le Maroc et le Sénégal, d’aucuns donnent les deux premiers comme favoris, êtes-vous de cet avis ?
C’est un avis que je respecte, même si je ne le partage pas forcément. Chacun voit les choses à sa manière. En ce qui nous concerne, on ne fait pas très attention à ce qui se dit. On préfère travailler dans la sérénité. Si on nous voit comme des outsiders, ça nous convient parfaitement. La pression sera dans ce cas plus pensante sur les autres, tant mieux !
Seriez-vous solidaire avec Faouzi Chaouchi qui a été suspendu pour cinq matches ?
A 100% ! Je suis l’un de ses fans. Il ne faut pas oublier ce que ce gardien a donné pour l’Algérie. C’est en grande partie grâce à lui que nous sommes allés au Mondial. Il ne faut pas se montrer ingrat. Les gens doivent se comporter avec moins de virulence à son égard. Personnellement, j’ai beaucoup de sympathie pour lui, même si je ne le connais pas personnellement.
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Bounedjah s’est déjà intégré
A voir comment Baghdad Bounedjah s’est intégré dans le groupe, on est presque tenté de jurer qu’il ne fait pas du tout office de dernier débarqué. L’attaquant de l’USMH, qui n’a pourtant pris part qu’à deux stages avec l’équipe, a vite été adopté par ses coéquipiers, devenant même l’un des boute-en-train du groupe.
«Je ne me sens pas du tout dépaysé»
«Je ne me considère vraiment pas comme un nouveau joueur. Je me suis vite fondu dans le groupe et cela est dû essentiellement à l’aide de mes coéquipiers. J’ai été très bien accueilli. Dès le départ, on m’a fait comprendre que j’étais le bienvenu. Aujourd’hui, j’ai le sentiment de connaître tout le monde depuis des années, tellement on s’entend à merveille. Je ne me sens pas du tout dépaysé.»
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Arrivée à Casablanca à 18h30
C’est aux environs de 18h30 que la délégation olympique a posé pied sur le tarmac de l’aéroport Mohamed-V de Casablanca. Soit près de deux heures après avoir quitté Alger. D’habitude, le vol prenait moins de temps, mais le commandant de bord a expliqué ce léger retard par les mauvaises conditions météorologiques.
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Un représentant du consulat à l’accueil
A leur arrivée à l’aéroport de Casablanca, les U23 ont été accueillis par Mokhtar Bouguerra, représentant du consulat d’Algérie à Casablanca. Le diplomate algérien n’est pas venu les mains vides, puisqu’il a offert un bouquet de fleurs au chef de la délégation en guise de bienvenue. Le diplomate a aussi veillé à ce que la délégation algérienne trouve toutes les facilités, au moment de passer la douane.
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Un dîner en l’honneur des Verts
Les Verts, qui ralliaient par route la ville de Tanger, ont fait une escale à Rabat pour se répondre à un dîner auquel les avait conviés la Fédération Royale Marocaine. Une initiative qui a fait plaisir aux membres de la délégation.
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Cinq heures pour rallier Tanger
Il aura fallu pas moins de cinq heures à la délégation des U23 pour rallier la ville de Tanger. Ce n’est qu’aux environs de minuit passée que le groupe est arrivé à destination.
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Belaïli manque à Aouedj
Youcef Belaïli manque beaucoup à Sid-Ahmed Aouedj. Les deux attaquants du MCO, connus pour être tout le temps ensemble, ont pourtant été séparés cette fois. Et pour cause, Belaïli, qui s’est fait opérer du ménisque hier, a déclaré forfait pour ce tournoi de l’UNAF.
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Le Buteur et El Heddaf fidèles au rendez-vous
Encore une fois, seuls Le Buteur et El Heddaf ont accompagné les U23 dans leur déplacement à Tanger, en perspective du tournoi de l’UNAF. Depuis plus d’un an maintenant, nos deux journaux sont présents à tous les rendez-vous, même les plus éloignés, comme ce fut le cas au Madagascar, en Afrique du Sud et en Zambie, car on se fait un devoir de mettre sur un même pied d’égalité tous les représentants du football algérien à travers le monde. Ceci est et restera notre credo.
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L’esprit déjà au tournoi final
La sélection Olympique, qui n’a disputé aucun match international depuis la reprise, se contentera finalement de deux matchs seulement face au Niger et à l’Arabie Saoudite lors du tournoi de l’UNAF en raison du forfait du Qatar. Ce qui ne chamboule en rien le programme de Azzedine Aït Djoudi qui estime que ces deux matches sont déjà suffisants pour la préparation du groupe en perspective du tournoi final qualificatif aux JO de Londres 2012. Ce fut d’ailleurs l’unique sujet qui revenait dans les discussions des joueurs depuis leur arrivée à Tanger. Il semblerait, en effet, que les U23 soient déjà concentrés sur cet ultime objectif qui clôture près de deux ans de travail.
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La préparation pour le Niger a déjà débuté
Le sélectionneur Azzedine Aït Djoudi n’a pas tergiversé. Dès mercredi, il s’est attelé à la préparation du prochain match face au Niger, prévu le 4 novembre prochain, à 17h, au grand stade de Tanger. Le staff technique des U23 dispose d’une semaine pour préparer le groupe en conséquence. Aït Djoudi débutera par une préparation générale, avant d’axer son travail dans les tout prochains jours sur le match du Niger. Aït Djoudi a déjà déclaré que ce tournoi de l’UNAF revêt une importance particulière pour l’équipe, en ce sens que c’est un bon test en perspective du tournoi final.
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Les U23 à l’hôtel Movenpick
La délégation des Olympiques séjournera au luxueux hôtel Movenpick durant son séjour à Tanger. Il faut dire que tous les moyens ont été mis à la disposition de l’équipe pour qu’elle ne manque de rien.
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Craintes pour d’autres forfaits
Les organisateurs du tournoi de l’UNAF ne cachent plus leur crainte de voir d’autres pays renoncer à leur participation à la dernière minute. Avec le retrait surprise de l’Egypte puis du Qatar, le championnat s’est réduit à quatre sélections seulement. Ce qui fait craindre aux organisateurs le retrait du Niger ou de l’Arabie Saoudite dont l’arrivée est prévue pour le 30 du mois en cours. Comme les deux pays n’ont pas encore réitéré leur confirmation, un certain doute plane sur leur participation, même si cela reste de simples appréhensions, sans plus.
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L’équipe transitera par Casablanca au retour
La délégation algérienne rentrera plus tôt que prévu à Alger. Alors qu’il était prévu que le tournoi final prenne fin le 8 novembre prochain, la date a été avancée pour le 5 du même mois, en raison des forfaits de l’Egypte et du Qatar. Les Verts rallieront donc le 5 novembre Casablanca où ils passeront la nuit, avant de rentrer le lendemain, soit le 6, au pays.
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Benlamri taquiné pour sa phobie
Djamel Benlamri, le défenseur du NAHD, est connu pour sa phobie de l’avion. Le jeune défenseur est traumatisé à chaque fois qu’il voyage avec l’équipe et les quelques alertes signalées durant le vol Alger-Casablanca n’ont fait que renforcer le sentiment d’anxiété du joueur. Et comme si cela ne lui suffisait pas, il s’est fait copieusement chambrer par ses coéquipiers. Le visage livide, le joueur a repris des couleurs à l’atterrissage de l’avion.
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Khellili n’a pas tenu
Sofiane Khellili, qui s’est laissé aller à quelques pics comme à son habitude, a fini par rendre les armes en premier. Connu pour être turbulent, le défenseur de la JSK était, paradoxalement, le premier à avoir piqué un somme dans l’avion. L’ex-joueur du NAHD a dormi jusqu’au moment de l’atterrissage, avant d’être réveillé par le personnel navigant comme l’exige l’usage.
