A cause des coupures répétitives de l’électricité et d’eau, des protestations populaires et des descentes dans les rues ont été enregistrées dans 16 wilayas du pays. Fermetures de routes, incinération de pneus et affrontements avec les forces de l’ordre ont caractérisé ces mouvements de protestation.
Ces protestations populaires se sont transformées dans certaines wilayas du pays en des scènes d’affrontements entre les forces antiémeutes et les protestataires qui ne décolèrent pas. Des saccages, dégradations de biens publics et incinérations de véhicules ont été enregistrés suite à des dépassements qui ont eu lieu lors de ces protestations populaires. Ces événements interviennent au moment où les ministres les Présidents des assemblées populaire communales (P-Apc) sont partis en congé annuel.
Dans la wilaya de Biskra, les citoyens sont descendus dans les rues pour protester contre les coupures répétitives d’électricité et d’eau. Ces coupures sont devenues des cauchemars pour les biskri, d’autant plus qu’elles interviennent en début d’après midi, qui coïncide avec l’heure de la sieste, et pendant la nuit. Pour exprimer leur colère, les protestataires ont mis le feu à des pneumatiques en pleines routes ce qui a beaucoup perturbé la circulation routière. Cela a nécessité l’intervention des forces de l’ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogène pour disperser les protestataires.
A Bir Touta et Khereissia dans la wilaya d’Alger, des citoyens ont barré certains axes routiers pour protester contre les coupures d’électricité en pleine saison estivale. Certains protestataires ont indiqué à Echorouk qu’ils ont décidé d’investir la rue suite à des coupures répétitives qui ont duré plus d’une semaine.
Dans la wilaya de M’sila, quelques 200 citoyens habitant dans la commune d’Ouled Derradj ont organisé une manifestation pour protester contre les coupures d’électricité. Les protestataires ont ainsi fermé la route nationale 40 (RN 40) reliant la wilaya de M’sila à Batna.
Même ambiance « électrique » est constatée dans la wilaya de Tipasa, plus exactement dans la commune de Chaїba, où des citoyens ont barré le chemin de wilaya numéro 131 reliant cette commune à celle de Koléa.
