Les délais fixés par le ministère de l’Industrie et des Mines obligeant les concessionnaires automobiles d’investir localement arrivent à échéance dans moins de 24 heures.
C’est ce que prévoit le cahier des charges régissant cette activité.
Par ailleurs, le quota de véhicules à importer durant l’exercice 2017 n’a toujours pas été défini, dont la distribution n’interviendra avant mars prochain.
A ce sujet, Mohamed Baïri, membre et ancien président de l’Association des concessionnaires automobiles en Algérie (AC2A), a fait savoir que les concessionnaires n’avaient reçu de la part du ministère de l’Industrie à propos de l’obligation de création d’une activité industrielle.
Il s’agit en effet d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie automobile.
Rappelons que la date limite dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé à respecter prendra fin dans les prochaines vingt-quatre heures.
Pour ce qui est de son usine « Ival » qui sera implantée à Bouira, Baïri a indiqué à Echorouk que les travaux vont bon train, ajoutant que son unité devrait entrer en production dans les délais impartis.
Toutefois, il dit que les concessionnaires attendent l’annonce des contingents d’importation de véhicules prévus en 2017, qui seront vraisemblablement inférieurs à ceux de l’exercice précédent.
Notre interlocuteur a fait également savoir que d’après quelques échos ici et là, l’importation de véhicules neufs ne devrait pas intervenir avant mars prochain, expliquant que les quotas soient fixés en fonction de l’engagement de chaque opérateur à investir localement conformément aux clauses du nouveau cahier des charges.
Le Premier ministre a, faut-il le rappelé, appelé à l’occasion de l’inauguration de la 25e Foire de la Production algérienne à accélérer la création des unités de production à l’échelle locale, précisant que le gouvernement envisage de se projeter à l’international, à travers l’exportation des véhicules produits en Algérie.
A cet effet, il a exhorté le constructeur automobile français « Renault » à augmenter sa capacité de production à 60.000 unités par an.
