Les ministres des Affaires étrangères du G7 réunis hier en Toscane n’ont pas trouvé d’accord sur des sanctions supplémentaires contre des responsables syriens, ou éventuellement russes, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano. “Actuellement, il n’y a pas de consensus pour d’autres nouvelles sanctions comme instrument efficace”, a déclaré M. Alfano, hôte de cette réunion du G7, lors de la conférence de presse finale.
“Il y a de toute évidence des sensibilités différentes”, a reconnu M. Alfano, en précisant que le G7 avait réaffirmé son appui aux sanctions déjà en place. Pour l’Italie, “les sanctions sont un instrument et non pas une fin en soi”, a expliqué M. Alfano, en mettant en garde contre toute tentation d’isoler la Russie “dans un coin”.
Lundi, le ministre britannique Boris Johnson avait évoqué la possibilité de sanctions “contre des responsables de l’armée russe impliqués dans la coordination des opérations syriennes et ainsi contaminés par le comportement atroce du régime Assad”. La semaine dernière, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, avait aussi annoncé que ses services préparaient de nouvelles sanctions économiques contre la Syrie. Le ministre français Jean-Marc Ayrault a confirmé que M. Johnson avait soulevé la question hier matin mais assuré qu’elle n’avait même pas fait l’objet d’une discussion.