Vingt quatre heures après le départ de Ben Ali du pouvoir et les changements institutionnels en Tunisie, aucune réaction officielle n’a été enregistrée hier soir en Algérie.
Le ministère des Affaires étrangères est resté silencieux. Fidèle peut-être à ses traditions, la diplomatie algérienne a probablement privilégié les canaux discrétionnaires pour déterminer la position officielle algérienne. Il faut dire que jusqu’à hier soir, mis à part l’Egypte et la Ligue arabe, aucun pays ni institution n’avait encore réagi, notamment dans l’espace maghrébin.
En Algérie, outre le silence officiel, il y a lieu de relever également celui des acteurs politiques de poids comme le FLN et le RND, qui entretenaient des relations privilégiées avec le parti de Ben Ali, le RCD.
