Selon Isaâd Rebrab, P-dg du groupe Cevital, la baisse mondiale des prix de cette denrée alimentaire de large consommation ne concernera le marché national que d’ici quelques mois à cause, notamment, de la fluctuation actuelle des prix.
Alors que les cours mondiaux du sucre ont accentué leur chute cette semaine sur les marchés internationaux, cette baisse des prix ne touchera les marchés algériens que vers la fin de l’année.
Selon Isaâd Rabrab, P-dg du groupe Cevital, la baisse mondiale des prix de cette denrée alimentaire de large consommation ne concernera le marché national que d’ici quelques mois à cause, notamment, de la fluctuation actuelle des prix.
«D’ici fin 2010, les prix du sucre devraient baisser et revenir à des niveaux normaux, vu leur recul sur les marchés mondiaux», a déclaré, hier à Alger, M. Rabrab en marge de la signature de la sixième série de contrats de réalisation de projets touristiques.

En effet, tous les produits de consommation du panier, représentatifs de la consommation des ménages, ont enregistré des hausses en ce début d’année. La plus prononcée est celle du sucre qui a engendré une augmentation générale des produits sucrés. L’augmentation a été estimée à +10,7%, sur les marchés mondiaux, ce qui s’est fortement répercuté sur les pays importateurs, à l’instar du nôtre.
Les raisons de ces flambées sont dues aux pays producteurs, dont le Brésil, premier producteur et exportateur de sucre dans le monde, qui a connu une baisse conséquente de sa production à 2,1 millions de tonnes en moins à cause des intempéries.
Cependant, le sucre connaît actuellement une nette baisse des prix et un certain retour à la normale, dus notamment à la révision à la hausse de 5% des prévisions de production de l’Inde, classée parmi les principaux consommateurs et producteurs mondiaux de sucre.
Au cours de cette année, les cours du sucre ont atteint des records jamais atteints depuis 33 ans, à 2.356 livres la tonne à Londres et 3.510 dollars à New York. En Algérie, le sucre a atteint les 100 DA le kilogramme alors qu’il valait 50DA auparavant.
Une augmentation de taille qui a pénalisé les ménages à faibles revenus et qui consomment pas moins de 1,2 million de tonnes de sucre par an.
Amel Benhocine