Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a démenti toute divergence entre les partis de l’alliance présidentielle concernant les reformes.
Dans un entretien au quotidien El Khabar publié mardi, M. Belkhadem a ajouté que l’alliance présidentielle est fondée sur le soutien de l’exécution du programme du Président Bouteflika et que «l’adhésion et le retrait de l’alliance se font de manière volontaire». Il a également exprimé le souhait que le MSP «ne se retire pas» de l’alliance en vue de préserver une large base pour parachever le programme du président de la République. Mais, a-t-il précisé, «tout parti est responsable de ses actes. Nous n’obligeons personne à rester». «Qu’est-ce qui aurait été décidé par le Président et que nous aurions contesté ?», s’est interrogé M. Belkhadem en évoquant les réformes politiques, estimant à ce propos que «l’essentiel de la réforme qui est la Constitution n’est pas encore à l’ordre du jour». M. Belkhadem a souligné dans ce contexte qu’«il est naturel qu’il y ait des opinions différentes puisque nous faisons partie d’un Parlement composé de sensibilités politiques différentes». Au sujet de l’appel lancé par le président du MSP, Bouguerra Soltani, au président de la République «pour sauver les réformes», M. Belkhadem a indiqué : «S’il s’agit de l’alinéa 7 de l’article 93 du projet de loi électorale dans sa première version, et relatif à la démission des ministres trois mois avant le scrutin, la décision prise par les députés de son parti (FLN) est juste», estimant que «le président de la République est seul habilité à nommer ou à démettre les ministres, et non pas les députés, et que conformément à la Constitution le pouvoir législatif ne peut faire obligation au pouvoir exécutif de démettre un ministre».
G. Y.
