Participation aux consultations sur la révision de la constitution Le pôle de Benflis tranchera la semaine prochaine

Participation aux consultations sur la révision de la constitution  Le pôle de Benflis tranchera la semaine prochaine

En réaction aux décisions prises hier à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, les partis politiques membres du Pôle des Forces de Changement se concerteront dès la semaine prochaine pour se prononcer sur leur participation ou non aux consultations sur la révision de la loi fondamentale, a-t-on appris aujourd’hui des membres de ce Pôle.

Le secrétaire général du Mouvement El-Islah, Djahid Younsi, un des acteurs du Pôle des Forces de Changement créé par les soutiens de Ali Benflis au lendemain de l’annonce des résultats des élections présidentielles a indiqué à L’Éconews que la question de la participation du Pôle aux consultations sur la révision de la constitution sera examinée dès la semaine prochaine.



Djamel Benabdeslem, président du Front de l’Algérie Nouvelle, un parti membre de ce pôle, considère que les discisions du conseil des ministres « restent à confirmer sur le terrain ». Il explique que le pouvoir doit d’abord « donner des gages » concernant ses attentions d’élargir le dialogue à l’opposition, ensuite le pôle « prendra la décision qu’il juge idoine», a ajouté le président du FAN qui tient à préciser que la position de son parti sera celle que le Pôle prendra.

Il a par ailleurs souhaité que la « mascarade de 2011 » ne se reproduise pas, allusion à la commission de Abdelkader Bensalah et a émis le vœu de voir la nouvelle constitution comme une première étape d’un véritable changement du système politique.

Noureddine Bahbouh secrétaire général de l’Union des Forces démocratiques et sociales (UFDS), a qualifié, quant à lui, les décisions du conseil des ministres de « promesses sans lendemain ». Il doute de la volonté du pouvoir en place à concrétiser les réformes politiques annoncées, et a émis des réserves sur la manière avec laquelle celles-ci seront menées.

À propos des consultations que le pouvoir compte lancer avec les partis politiques, Bahbouh pense qu’il faut ouvrir un débat avec l’opposition et non pas avec des personnalités choisies sur mesure ». Une manière de rendre, selon le secrétaire de l’UFDS « la légitimité à la constitution amendée en 2008 par un Parlement qui souffre de crédibilité».

Khelifa Litamine