Parti de la liberté et de la justice : Mohamed Saïd court toujours après un agrément

Parti de la liberté et de la justice : Mohamed Saïd court toujours après un agrément
parti-de-la-liberte-et-de-la-justice-mohamed-said-court-toujours-apres-un-agrement.JPG

Une année après sa création, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) n’arrive toujours pas à obtenir son agrément.

Le secrétaire général du parti Mohamed Saïd a affirmé hier, dans les locaux de son parti, que les membres du PLJ se sont adressés à l’ensemble des acteurs de la scène politique pour permettre au parti de s’insérer dans les activités politiques dans le cadre de la Constitution, mais sans aucune réponse.

Mohamed Saïd s’est dit outré par l’attitude du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, «qui n’a même pas daigné répondre au parti négativement ou positivement, pourtant le parti a déposé son dossier d’agrément le 19 mai dernier».

M. Saïd a affirmé que son parti n’arrive pas à saisir la justice du fait, en absence d’accusé de réception qui prouve que le dossier a été déposé.

Il explique que le ministre de l’Intérieur n’accorde pas des accusés de réception sur les dossiers déposés, aux partis politiques et autres organisations.

«Les accusés de réception sont accordés uniquement aux administrations publiques et aux wilayas et commues», at-il précisé. Et d’ajouter: «Je ne peux pas me présenter à la justice avec des coupons de presse pour prouver que j’ai déposé mon dossier d’agrément au niveau du ministère de l’Intérieur».

Enfin, Mohamed Saïd a affirmé avoir interpellé le Premier ministre pour qu’il veille à l’application de la loi. Il a également affirmé qu’il avait saisi les deux chambres parlementaires, afin de rappeler au gouvernement ses obligations en matière de respect de la Constitution.

«Des correspondances ont été adressées aux présidents des groupes parlementaires, leur suggérant d’interpeller le gouvernement sur les raisons du gel de l’octroi de l’agrément aux nouveaux partis politiques, mais en vain». Le SG du parti s’est dit également déçu de la position des partis politiques dits de l’opposition.

Il a précisé que son parti avait saisi les partis de l’alliance présidentielle, les partis représentés uniquement au parlement, les partis de l’opposition, «mais aucun parti n’a pris la peine de répondre, à l’exception du MSP».

Mohamed Saïd a précisé que «même les organisations nationales des droits de l’homme n’ont pas réagi malgré nos maintes sollicitations».

Les membres du PLJ se disent déterminés à lutter pacifiquement pour participer dans les activités politiques.

Ils comptent s’adresser à l’ensemble des partis politiques et administrations concernés pour «arracher une réponse» qui n’arrive toujours pas. Le cas échéant, la direction du parti saisira le premier magistrat du pays.

M. Aziza