«Ce sont des professionnels qui savent reconnaître les endroits d’avenir pour travailler et l’Algérie fait partie de ceux-là»
Une délégation britannique composée de 34 hommes d’affaires représentant plusieurs secteurs d’activité économique, effectuera une visite en Algérie du 23 au 26 janvier 2011, a indiqué à l’APS, lundi à Londres, le nouveau directeur de la Middle East Association (MEA), Charles Hollis. «Il s’agit de la plus importante mission commerciale britannique, en terme de participation, jamais envoyée en Algérie», a souligné ce responsable. Parmi les firmes qui effectueront le déplacement d’Alger, certaines sont de renommée mondiale à l’instar de Rolls Royce (générateurs d’énergie), Massey Fergusson (machines et outillage agricoles), ou Asta Zenica (produits pharmaceutiques). Pratiquement, tous les secteurs d’activités seront représentés par cette délégation, a ajouté
M. Hollis citant entre autres, l’énergie, l’agriculture, les travaux publics, l’ingénierie, les finances, l’industrie, l’éducation (à) ce qui traduit «la ferme volonté des hommes d’affaires de la Grande- Bretagne d’investir en Algérie considérée comme un marché émergent», a encore ajouté le représentant de la MEA. L’un des points positifs soulevé par M. Hollis est que «la moitié des compagnies qui nous accompagnent dans cette mission, se rendent en Algérie pour la première fois et ceci est extrêmement important», de l’avis de ce responsable. «Ce sont des professionnels qui savent reconnaî-tre les endroits d’avenir pour travailler et l’Algérie fait partie de ceux-là», a encore ajouté
M. Hollis qualifiant l’Algérie de marché «nouveau et prometteur». Au cours de cette visite de quatre jours, la délégation britannique aura des entretiens avec des membres du gouvernement ainsi que des chefs d’entreprises nationales. L’objectif étant de mettre en contact directement les hommes d’affaires algériens et britanniques et favoriser ainsi les possibilités de conclure des partenariats entre les entreprises des deux pays, a fait savoir le directeur de MEA. «Avec l’Algérie, il faut non seulement accroître et diversifier les échanges économiques mais aussi créer des joint-ventures (sociétés mixtes) tant ce marché présente les caractéristiques d’un marché à fort potentiel», a dit
M. Hollis qui a mentionné «un changement de la perception» du marche algérien. Selon ce responsable, les hommes d’affaires britanniques ont compris l’importance du marché algérien et veulent aller au-delà de l’acte de vendre leurs produits. Ils estiment qu’il faut désormais s’impliquer davantage dans les projets algériens liés au développement.
Les relations algéro-britanniques ne cessent de se développer, a rappelé ce responsable. En 2010, le MEA avait organisé la première mission commerciale en Algérie, regroupant une douzaine d’entreprises britanniques.
«Les résultats de cette mission ont été jugés globalement positifs» par cet organisme. Cette visite du MEA intervient après la visite récente de Mme Susan Haird, directrice adjointe du UKTI, et celle du ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt qui avait appelé à Alger, àun renforcement des relations commerciales entre son pays et l’Algérie. Selon les statistiques des Douanes algériennes, les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne étaient de près de 2 milliards de dollars en 2009, dont 1,181 milliard de dollars d’exportations algériennes et 720 millions de dollars d’importations. En 2009, la Grande-Bretagne a été classée 10e client de l’Algérie et son 14e fournisseur.
Par Salem O.