L’Algérie est devenue un pays « de plus en plus attractif » pour les entreprises françaises, et ses indicateurs macroéconomiques incitent davantage à y investir, a indiqué, jeudi à Paris, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, Amara Benyounes.
L’Algérie est devenue un pays « de plus en plus attractif » pour les entreprises françaises, et ses indicateurs macroéconomiques incitent davantage à y investir, a indiqué, jeudi à Paris, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, Amara Benyounes.
« L’Algérie est devenue un pays extrêmement attractif pour les entreprises françaises, et ce pour plusieurs raisons : c’est le seul pays politiquement stable de la région, avec des indicateurs macroéconomiques au vert, qui a épongé toute sa dette extérieure et dispose d’un pouvoir d’achat et d’un marché importants », s’est-il félicité, dans une déclaration à l’APS, au sortir d’une rencontre au Medef International (patronat), avec un panel d’entreprises françaises. M. Benyounes a relevé, à cette occasion, certaines contraintes exprimées par des opérateurs français en Algérie, et ayant trait, pour l’essentiel, à la » bureaucratie » et à « l’amélioration du climat des affaires » dans les différents rouages de l’Administration nationale. « Des entreprises ont posé un certain nombre de problèmes connus et ayant trait à l’Administration et à la bureaucratie », a-t-il signalé, réaffirmant l’engagement du Président Abdelaziz Bouteflika et des responsables à différents échelons à « assainir le climat des affaires » dans le pays. « Nous avons réaffirmé, à cette occasion, la volonté du gouvernement algérien de régler tous ces problèmes qui freinent un peu l’investissement étranger », a-t-il souligné, se félicitant, par ailleurs, du « témoignage » d’entreprises françaises qui ont investi en Algérie et qui affirment « y travailler bien ». Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement est depuis mercredi à Paris où il devait prendre part, jeudi, avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, à la première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (COMEFA). Mercredi, il avait rencontré, en banlieue parisienne, des responsables du constructeur automobile français Renault, pour, notamment, passer en revue le projet de l’usine de la marque au losange, dont le premier coup de pioche a été donné en septembre dernier à Oued Tlélat, près d’Oran.