Pour une fois que la parole est donnée aux techniciens, le débat autour de ce fameux Egypte-Algérie s’est élevé au rang qui lui sied. Hier, plusieurs entraîneurs égyptiens exerçant dans des clubs ou dans différentes sélections égyptiennes se sont exprimés sur cette affiche. Tous ou presque ont tenu à avertir contre l’attaque algérienne, l’un des points forts, s’accordent-ils à dire, de l’EN. Ci-dessous quelques extraits des avis de quelques-uns des techniciens interrogés.
Tah Basri (ex-coach d’Al Ittihad Askandari) «Les balles aériennes sont le point fort des Algériens»
S’il reconnaît la suprématie de l’équipe égyptienne sur le papier, grâce, précisait-il, à l’expérience acquise lors des deux dernières CAN 2006-2008, remportées, Tah Basri, l’ex-entraîneur d’Al Ittihad Askandari, a tenu à avertir sur les balles aériennes, point fort, selon lui, de l’équipe algérienne. «Il faudra faire très attention sur les situations standards. L’équipe algérienne est très coriace à ce jeu-là. Notamment sur les balles aériennes qui restent leur atout maître. La plupart des buts qu’ils ont inscrits lors de la campagne des éliminatoires sont survenus sur des balles arrêtées. Il faudra que nous joueurs fassent très attention. Notre équipe a acquis beaucoup d’expérience au cours des différents tournois auxquels ils ont pris part. Ce qui nous incite à l’optimisme», corrigeait-il.
Ahmed Abdelhalim (ent. du Masr Mokassa) « Il faudra penser à couvrir nos arrières»
Pour sa part, l’entraîneur de Masr Mokassa (D2, Egypte) craint une ruée vers l’attaque dans le souci de marquer les trois buts qui qualifieraient l’Egypte au Mondial au point d’oublier de couvrir les arrières. «Je crains que cette obsession de marquer le plus de buts fasse oublier à nos joueurs de couvrir les arrières. Cela pourrait engendrer des brèches que les attaquants algériens ne vont pas laisser passer. Il faudra faire en sorte de jouer en bloc et d’assurer d’abord une bonne assise défensive pour penser ensuite à attaquer», a-t-il mis en garde.
Mostapha Younes (sélectionneur des U19) «Je ne parlerais pas des carences de l’équipe par souci de ne pas tutoyer Saâdane»
Le sélectionneur des U19, Moustapha Younes, s’est refusé, lui, à toute déclaration. «Je n’ai pas envie de m’attarder sur les lacunes de notre équipe nationale par souci de ne pas tuyauter M. Saâdane. Tout ce que je peux dire est que les joueurs doivent faire preuve de beaucoup de patience et ne pas céder à l’excès de précipitation.»
Tah Basri (ex-coach d’Al Ittihad Askandari)
S’il reconnaît la suprématie de l’équipe égyptienne sur le papier, grâce, précisait-il, à l’expérience acquise lors des deux dernières CAN 2006-2008, remportées, Tah Basri, l’ex-entraîneur d’Al Ittihad Askandari, a tenu à avertir sur les balles aériennes, point fort, selon lui, de l’équipe algérienne. «Il faudra faire très attention sur les situations standards. L’équipe algérienne est très coriace à ce jeu-là. Notamment sur les balles aériennes qui restent leur atout maître. La plupart des buts qu’ils ont inscrits lors de la campagne des éliminatoires sont survenus sur des balles arrêtées. Il faudra que nous joueurs fassent très attention. Notre équipe a acquis beaucoup d’expérience au cours des différents tournois auxquels ils ont pris part. Ce qui nous incite à l’optimisme», corrigeait-il.
Ahmed Abdelhalim (ent. du Masr Mokassa)
Pour sa part, l’entraîneur de Masr Mokassa (D2, Egypte) craint une ruée vers l’attaque dans le souci de marquer les trois buts qui qualifieraient l’Egypte au Mondial au point d’oublier de couvrir les arrières. «Je crains que cette obsession de marquer le plus de buts fasse oublier à nos joueurs de couvrir les arrières. Cela pourrait engendrer des brèches que les attaquants algériens ne vont pas laisser passer. Il faudra faire en sorte de jouer en bloc et d’assurer d’abord une bonne assise défensive pour penser ensuite à attaquer», a-t-il mis en garde.
Mostapha Younes (sélectionneur des U19) «Je ne parlerais pas des
carences de l’équipe par souci de ne pas tutoyer Saâdane»
Le sélectionneur des U19, Moustapha Younes, s’est refusé, lui, à toute déclaration. «Je n’ai pas envie de m’attarder sur les lacunes de notre équipe nationale par souci de ne pas tuyauter M. Saâdane. Tout ce que je peux dire est que les joueurs doivent faire preuve de beaucoup de patience et ne pas céder à l’excès de précipitation.»