Paris suspects sur le championnat algérien : deux personnes mises en examen à Nancy

Paris suspects sur le championnat algérien : deux personnes mises en examen à Nancy

PARIS – Deux personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire, mercredi à Nancy, dans le cadre de l’enquête sur des paris suspects en France et liés au match de Ligue 1, DRB Tadjenanet – ES Sétif, a rapporté L’Equipe dans son édition de jeudi.

Le match en question remonte au 12 mai 2018, à l’époque, l’équipe du DRBT, menacée de relégation, recevait l’ESS, champion d’Algérie sortant mais classé en milieu de tableau, pour le compte de la 29e et avant-dernière journée de championnat.

Les deux personnes mises en examen font partie des sept autres, âgées de 25 à 40 ans environ, aux revenus modestes et liées à l’Algérie, interpellées mardi en Moselle par les policiers du Service central des courses et jeux (SCCJ) dans le cadre de cette enquête, confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) locale.

Cette dernière a confirmé au quotidien du sport les deux mises en examen avec placement sous contrôle judiciaire, rappelant que les cinq premières personnes avaient été placées en garde à vue et deux autres entendues en audition libre.

Pour revenir à ces paris, la nuit précédant la rencontre, plusieurs opérateurs de paris en ligne avaient enregistré des opérations inhabituelles.

Des parieurs, domiciliés dans l’est de la France, ont placé des sommes anormalement élevées sur une victoire de Tadjenanet sur le score exact de 3-2, une issue pourtant « hautement improbable », avait indiqué mercredi.

L’Equipe, soulignant que cette nuit-là, près de 5000 euros sont misés en France, notamment depuis la région de Metz, sur des sites de paris en ligne, dont Winamax, PokerStars, Betclic et PMU, entraînant des pertes de plus de 100.000 euros pour ces derniers.

Selon les informations du quotidien du sport, d’autres rencontres disputées par le DRB Tadjenanet auraient également attiré l’attention.

Contacté depuis Alger par l’APS, le président du « Difaâ », Tahar Gueraïche, a indiqué mercredi qu’il n’avait « aucune information » concernant cette affaire et, de ce fait, qu’il ne pouvait répondre aux questions.