Une pareille action, unique dans les annales de l’existence de cette entité criminelle et terroriste, montre bien que le Vieux continent se montre de plus en plus excédé, et qu’il va peut-être refuser de fermer les yeux à l’avenir sur tous les dépassements constatés. Un tournant historique vient d’être franchi, depuis l’adhésion de la Palestine à l’ONU, en qualité de membre observateur.
Fait inédit dans les annales diplomatiques. Le règne de l’impunité pour l’entité sioniste touche, peut-être, à sa fin. Pour la première fois depuis sa création, cette entité criminelle et raciste vient de faire l’objet de «représailles », minimes certes, mais qui montrent à quel point des États qui la protégeaient et couvraient tous ses crimes jusque-là ont peut-être décidé de dire «basta !».
Bref, hier, les ministères britannique et français des Affaires étrangères ont convoqué les ambassadeurs sionistes respectifs, afin de leur «faire part de leurs vives inquiétudes et de leur mise en garde sur le projet de nouvelles implantations sionistes à El-Qods-Est et en Cisjordanie ».
Pour la petite histoire, et en dépit de crimes, autrement plus graves,, commis par l’entité sioniste, comme les deux agressions menées contre Ghaza, ayant occasionné plus de 1 000 morts parmi les populations civiles, ou bien la guerre totale menée contre Le Liban, jamais le Vieux continent n’était allé jusqu’à «hausser le ton» de cette manière.
Plus frileuse, mais néanmoins excédée par le comportement intolérable de cette entité qui n’en finit plus de fouler aux pieds le droit international, Berlin, autre «poids lourd» européen, a fait état de son «inquiétude» par rapport à ce projet de nouvelles colonies.
Il faut dire que l’entité sioniste a procédé à la réalisation de ce projet en guise de représailles à la demande formulée par le président de l’Autorité palestinienne d’adhérer à l’ONU en qualité d’État observateur. L’Assemblée générale a très largement voté favorablement. Beaucoup de pays européens ont également dit oui. Une minorité s’est abstenue.
Le nouveau statut acquis par la Palestine, loin d’être symbolique, lui accorde, au contraire, le droit de saisir la Cour Pénale Internationale en cas de nouveaux crimes de guerre et crimes contre l’humanité que viendrait à commettre l’entité sioniste, envers le peuple palestinien. Or, même ce genre de colonisations en sont un.
Ce n’est pas tout. Le Vieux continent donne l’air d’avoir pris conscience, sur le tard, que l’entité sioniste n’a jamais eu l’intention de permettre la création d’un État palestinien.
Appliquant avec outrance la politique du fait accompli, l’entité sioniste n’a eu de cesse de grignoter de plus en plus de terres palestiniennes, détruisant au passage les maisons des Palestiniens, arrachant leurs oliviers, souvient millénaires, et refusant au passage que les quelque 4 millions de réfugiés rentrent un jour chez eux.
La situation est devenue tellement grave qu’il est devenu aujourd’hui impossible de créer un État palestinien, sans que toutes ces colonies ne soient démantelées et que l’entité sioniste ne revienne aux frontières qui étaient les siennes, avant la guerre de 67, tel que prévu par un nombre effrayant de résolutions onusiennes, mais qui n’ont jamais été appliquées.
Il est vrai que l’entité sioniste, qui a la mainmise sur les finances et les médias planétaires a certainement plusieurs autres tours dans son sac. Elle ne pourra, cependant, pas pousser le bouchon plus loin qu’il ne l’a été jusque-là. L’heure de l’impunité a peut-être sonné…
Wassim Benrabah