La France et l’Algérie se sont mises d’accord pour s’entendre d’ici à la fin octobre sur plusieurs problèmes, a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en évoquant des questions notamment de « propriétés immobilières » et « d’écoles » à ouvrir.
« Nous avons prévu la concrétisation d’un partenariat nouveau de très haut niveau qui pourrait être signé (…) à l’occasion (d’un) voyage du président français (François Hollande) en Algérie » en principe à la fin de l’année, a indiqué le ministre lors d’une audition publique devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale. « Nous avons fixé des dates. A la fin d’octobre, l’ensemble des dossiers que nous avons à traiter doit être prêt ». Parmi cet ensemble, « j’ai mis sur la table et je mettrai sur la table un certain nombre d’éléments: des questions de circulation (des personnes), mais aussi des questions pas simples de propriétés immobilières », a-t-il précisé. « Nous avons pas mal de compatriotes qui ont des propriétés là-bas, qui voudraient les vendre mais qui n’y arrivent pas », a ajouté le ministre. « Nous-même, l’Etat, nous avons trois propriétés que nous avons achetées après 1963, incontestables dans leurs titres de propriété. Pour le moment, nous n’arrivons pas à les vendre alors que nous avons des clients », a-t-il dit. Le ministre a précisé qu’il y avait aussi des questions d’écoles. « Nous voulons ouvrir trois écoles là-bas et il y a une école ici (en France) qui existe et qui n’a pas un statut clair ». « Nous sommes tombés d’accord avec nos amis algériens pour dire +septembre-octobre, on boucle tous ces dossiers+ », a-t-il dit, en rappelant s’être rendu récemment en Algérie pour une première visite, très positive, selon lui.