Paramédicaux,Grève de trois jours à partir d’aujourd’hui

Paramédicaux,Grève de trois jours à partir d’aujourd’hui
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Après la grève de trois jours des corps communs de la santé celle nationale observée mardi dernier par les praticiens de la santé publique, c’est au tour des paramédicaux de débrayer pour contester des conditions socio professionnelles inadé-quates.

La décision de recourir àla grève  a été prise à l’issue de la session extraordinaire du  conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux (Sap). A travers cette action, les paramédicaux réclament la satisfaction de leurs doléances socioprofessionnels toujours en suspens.

Le Sapdénonce, en effet, le silence de la tutelle est attend la concrétisation de ses promesses. Dans son communiqué, le Sap estime que«le recours à la grève est un choix qui s’impose face au diktat du blocage pratiqué par la tutelle».Selon la même source, les protestataires contestent le non-respect de l’application des dispositions statutaires régissant le corps paramédical, en l’occurrence,  l’intégration des infirmiers brevetés et l’absence de dispositif réglementaire garantissant la progression de carrière. Dans saplate-forme de revendications, le Sap exige «la concrétisation des amendements statutaires tels que contenus dans le protocole de la commission mixte (ministres yndicat).

L’application de certaines primes,  indemnité de garde, poste supérieur et indemnité de risque et le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (LMD),figurent également sur la liste des revendications de cette corporation.

Outre le volet socioprofessionnel de cette action, le Syndicat algérien des paramédicaux dénonce la mauvaise gestion des établissements de santé publique. «Le conseil dénonce avec véhémence la persécutionque continuent à exercer en touteimpunité certains gestionnaires, àl’instar des graves dépassements signalés dans les wilayas de Khenchela et Ghardaïa et pour lesquels des actions seront engagées», promet ce syndicat.

A noter, par ailleurs, que le Syndicat national des psychologues (Snapsy) est également dans l’attente d’une prise encharge de ses revendications.

Tout en dénonçant  son exclusiondes dialogues par rapport aux différents partenaires sociaux desecteur, le Snapsy n’écarte pas lerecours à la grève si le département de Ziari tarde à regarderavec sérieux ses revendications.Des milliers de malades serontencore pénalisés et pris enotages par ces mouvements deprotestation et ce conflit quis’éternise entre les travailleurs dusecteur et une tutelle qui manquede volonté et d’audace pourrevoir ses copies. Y. A