Un client d’une banque publique, dont le siège est localisé au centre-ville de Constantine, a trouvé, avant-hier, un faux billet dans une liasse en coupures de 1 000 DA qu’il venait de retirer de l’agence de l’organisme financier en question.
C’est au moment où il procédait à la conversion des dinars en euros, à quelques encablures de l’établissement, dans un marché parallèle de devises (l’équivalent du point de change du square Port-Saïd à Alger), qu’il s’est rendu compte qu’il avait eu, malencontreusement, un faux billet. À vrai dire, c’est le cambiste clandestin qui a repéré le billet douteux. Le citoyen est revenu aussitôt à la banque pour alerter sur le problème.
La guichetière lui a échangé immédiatement le billet contrefait par un authentique d’égale valeur, tout en lui demandant de ne pas provoquer d’esclandre.
Théoriquement, les banques et autres organismes financiers sont dotés d’appareils qui détectent automatiquement la fausse monnaie. Les banques installées à Constantine en sont-elles dépourvues ? Est-ce un cas isolé ? L’incident est à prendre au sérieux.
