Des policiers armés ont attaqué hier, dimanche, l’hôpital général de Port-Moresby, blessant plusieurs personnes dont un étudiant en médecine sérieusement touché.
Il s’agirait, selon les médias, d’un règlement de comptes après une altercation entre soldats et étudiants. Cet incident vient s’ajouter à la série de violence chronique qui règne dans ce pays de 7 millions d’habitants. La criminalité et le désordre public sont des fléaux dans ce pays qui est au rang des plus pauvres de la planète. Le mois dernier, quatre Chinois ont été tués à coups de hache, l’un d’eux aurait été décapité et les autres démembrés. Les autorités papoues ont récemment durci leurs lois répressives, réinstaurant la peine de mort après une vague de crimes violents, notamment contre des femmes. Ainsi, pour tenter de maintenir l’ordre dans ce pays mélanésien, l’Australie a annoncé ce lundi matin l’envoi de 50 policiers. «Reconnaissant l’impact néfaste des problèmes de maintien de l’ordre sur la prospérité économique, nous nous sommes mis d’accord pour que l’Australie envoie 50 policiers d’ici à la fin de l’année pour une action visible dans les villes de Port Moresby et Lae,» a déclaré le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée Peter O’Neill.