Trois personnes sont décédées parmi les 24 atteintes de paludisme ( ou malaria) depuis octobre dernier, a indiqué, lundi, le directeur central de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Smaïl Mesbah.
S’exprimant au cours d’un point de presse à l’issue d’une réunion d’évaluation tenue à Alger, il a assuré que la situation est “maîtrisée”.
Le même responsable a précisé que la première catégorie concerne “9 cas enregistrés dans la localité d’El Atteuf (Ghardaïa) parmi lesquels, un cas de décès a été enregistré.
Quant aux autres personnes atteintes, le même responsable a affirmé qu’elles sont “quasiment toutes guéries”. Pour cette catégorie, Mesbah a expliqué qu’il s’agit d’un “micro foyer local, sporadique et limité à la localité d’El Atteuf”, précisant que l’apparition de la maladie est due à la “réunion d’un certain nombre de conditions favorisant la prolifération du parasite, telles que les eaux stagnantes, la proximité d’oued, la fuite d’eau à travers les réservoirs et la chaleur maintenue”.
En ce qui concerne la seconde catégorie, il a fait état de 15 personnes atteintes, dont deux ont succombé à Batna”, précisant qu’il s’agit de “cas importés” parmi lesquels figurent notamment des supporters de l’équipe nationale de football qui se sont déplacés récemment au Burkina Faso, et trois étrangers.
Il a assuré que la situation était “maîtrisée” et qu’il n’y avait “ni épidémie, ni endémie”, rappelant que le paludisme n’est pas une maladie contagieuse, et qu’elle ne se transmet qu’à travers un moustique femelle d’une espèce bien précise.
Mesbah a indiqué, à ce propos, que le ministère de la Santé maintiendra son dispositif de renforcement de surveillance et de lutte contre le paludisme à travers le territoire national, précisant que plus de 2.000 cas ont fait l’objet de dépistage.