« J’ai donné des instructions à la ministre (des Affaires étrangères, Sandra Jovel) pour entamer les démarches » afin de mettre en œuvre cette décision, a écrit le président sur son compte Twitter, un message diffusé par son service de presse. Premier chef d’Etat à prendre une décision similaire à celle de Donald Trump, le président Morales a rendu compte sur les réseaux sociaux d’un entretien téléphonique qu’il avait eu auparavant avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « Un des thèmes les plus importants (de l’entretien) avec le Premier ministre (israélien) a été le retour de l’ambassade du Guatemala à Jérusalem », a fait savoir M. Morales, soulignant les « excellentes relations » entre les deux pays « depuis que le Guatemala a soutenu la création de l’Etat d’Israël ». Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a salué quelques heures plus tard cette « importante décision »: « Formidable nouvelle, une vraie amitié ! », a-t-il déclaré sur son compte Twitter. Vendredi, le président Morales avait défendu le soutien de son pays à la décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, au lendemain du vote massif de l’Assemblée générale de l’ONU condamnant cette initiative du président américain. « Le Guatemala est historiquement pro-Israël » et « en 70 ans de relations, Israël a été notre allié », avait-il déclaré. Le Guatemala avait voté contre la condamnation de l’ONU, avec le Honduras, le Togo, la Micronésie, Nauru, Palau et les îles Marshall, en plus des Etats-Unis et d’Israël. « Malgré le fait que n’ayons été que neuf dans le monde, nous avons la totale certitude et conviction que c’était la bonne voie », a-t-il encore déclaré.
Le président du Guatemala, Jimmy Morales, a emboîté le pas à son homologue américain Donald Trump en annonçant dimanche le transfert à Jérusalem de l’ambassade de son pays en Israël, en dépit du vote de condamnation de l’Assemblée générale de l’ONU.
Ismain