Pakistan : il immole sa femme qui n’avait pas enfanté après trois ans de mariage

Pakistan : il immole sa femme qui n’avait pas enfanté après trois ans de mariage

Un mari furieux que sa femme n’ait pas enfanté après trois ans de mariage et lui désobéisse, l’a immolée par le feu dans un village du centre du Pakistan, a indiqué, aujourd’hui, la police  locale.

Ce meurtre sordide s’est produit tard, vendredi dernier, dans le village de Manakpur  situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Multan, dans la province agricole du Penjab, la plus peuplée du pays. Shabana Bibi, 25 ans, venait de rentrer chez elle après avoir rendu visite à sa sœur sans le consentement de son mari. Fou de rage, le mari et le beau-père l’ont battue, aspergée d’essence pour ensuite la mettre à feu, selon la police. La jeune femme a été brûlée sur 80% de la surface de son corps et a succombé, hier, à ses blessures à l’hôpital Nishtar de Multan, selon les autorités. La jeune Shabana avait déjà été souvent battue par son mari pour ne pas avoir enfanté après trois ans de mariage, a indiqué le frère de la victime,  Muhammad Azam, qui a porté plainte à la police dans cette affaire. Au Pakistan, les mariages sont le plus souvent arrangés entre familles. De nombreuses femmes ne peuvent pas choisir leur époux et désobéir aux décisions prises pour elles par leur belle-famille peut être considéré comme un acte qui plonge toute la maisonnée dans le «déshonneur».

Algérie : plus de 24 tonnes de résine de cannabis saisies en deux mois

Plus de 24 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant les deux premiers mois de l’année 2015 en Algérie, dont 87,90% dans la région Ouest du pays. S’agissant des drogues dures, le bilan a également enregistré, durant la même période, une saisie de 82,695 grammes de cocaïne et 12 grammes d’héroïne  contre 316, 066 grammes de cocaïne et 59,1 grammes d’héroïne, à la même période de l’année dernière.

LG Algérie

Gaza : les jeunes voguent sur… des bouteilles en plastique

Cinq jeunes Palestiniens font la joie des badauds sur la plage de Ghaza, soumise à un  drastique blocus israélien, grâce à leur invention : un bateau fabriqué avec des bouteilles en plastique. Il a fallu près d’un millier de bouteilles, explique Mohamed Obeid, un avocat de 25 ans, qui a imaginé avec ses amis la structure en fer qui forme son embarcation. «On peut pêcher, faire un tour en mer», grâce à ce bateau «fait  avec nos petits moyens», du recyclage et une idée «nouvelle et un peu bizarre», explique-t-il à l’AFP. Ahmed al-Rass, en promenade sur la rive de la Méditerranée qui longe la bande de Gaza, s’arrête justement pour prendre ses deux enfants en photo à bord  du bateau de près de quatre mètres sur deux, surmonté du drapeau palestinien. «J’ai aimé l’idée et surtout le fait qu’il soit l’invention de  jeunes de Ghaza», dit-il. Cette invention, les 5 amis, dont Baha Obeid, électricien de 25 ans, y ont pensé pour briser «la déprime de l’enfermement à Ghaza». Il a fallu la construire avec des produits autorisés, car Israël interdit l’entrée de  nombreux matériaux dans l’enclave, et au bout de «deux-trois mois» et près de 500 dollars, leur bateau pouvait voguer. «Cela a pris du temps parce qu’au moment où on le construisait, il n’y avait que six heures d’électricité par jour, donc les soudures de la structure en fer  ont pris du temps», explique Mohammed.

Nigeria : une «mystérieuse» maladie fait 18 morts 

Une maladie «mystérieuse» a tué 18 personnes dans le sud-ouest du Nigeria, elles ont succombé brutalement, a indiqué, hier, un responsable nigérian. Un précédent bilan faisait état de 17 morts. Le porte-parole de l’Etat d’Ondo, interrogé par l’AFP par téléphone, avait déclaré auparavant que cette «mystérieuse maladie» était apparue «au début de la semaine dans la ville d’Ode-Irele». Ses symptômes sont des maux de tête, des  pertes de connaissance et de poids, des troubles de la vue, suivis de la mort  dans les 24 heures. Les tests effectués jusqu’à présent n’ont pas indiqué qu’il pouvait s’agir d’une maladie virale, ou en particulier d’Ebola, a précisé le porte-parole. Selon le porte-parole de l’Etat d’Ondo, des spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé, du ministère nigérian de la Santé et d’autres partenaires se sont rendus à Ode-Irele pour lutter contre l’infection. «Les quatre premières personnes à avoir contracté la maladie mystérieuse entre dimanche et lundi derniers, sont mortes dans les 24 heures après l’apparition des symptômes», a-t-il ajouté. A Genève, l’OMS a confirmé les symptômes décrits et ajouté que, selon les informations dont elle disposait, on comptait «14 cas dont douze (ou 13) morts».

Brésil : un ex-champion du monde vend sa médaille pour de la cocaïne

L’ancien footballeur brésilien, Paulo César, a vendu sa médaille de champion du monde remportée au Mexique en 1970 et une réplique du trophée pour acheter de la cocaïne, révèle-t-il dans un reportage de la chaîne Globonews. «Je n’avais pas de contrôle émotionnel. Jamais je n’aurais dû négocier et vendre une médaille si précieuse. C’est une perte énorme ! Je ne l’ai jamais dit à personne, mais maintenant je vais me confier», déclare l’ex-joueur, aujourd’hui âgé de 65 ans, dans le reportage. «Le plus important pour moi, c’était la cocaïne. La médaille l’était  moins», ajoute l’ancien milieu de terrain. Paulo César, révélé au Botafogo à la fin des années 1960 et qui a également  porté les maillots de Flamengo, Fluminense, Gremio, Vasco Corinthians, a affirmé que son addiction aux drogues et à l’alcool, qui a duré 17 ans, lui avait fait perdre trois appartements à Rio de Janeiro. Sa forte dépendance a commencé en France, où il a joué à Marseille en 1974-75 puis à la fin de sa carrière à Aix-en-Provence (1982-83), et où un  docteur l’avait averti qu’il mourrait rapidement s’il continuait à ce rythme. Paulo Lima César Caju, plus connu sous le nom de Paulo César, a occupé le poste d’attaquant dans de nombreux clubs au Brésil et en France. Il a été sélectionné dans l’équipe du Brésil et a participé à la Coupe du monde 1970 et participé à celle de 1974.

Antilles : saisie record de 2,25 tonnes de cocaïne

Les Douanes françaises ont réalisé cette semaine une saisie record de 2,25 tonnes de cocaïne à bord d’un voilier au large de la Martinique, annonçait,hier, le ministère des Finances dont dépend ce service. Le voilier  «Silandra» a été intercepté, mercredi dernier, à 200 km au large de ce département d’Outre-mer et ses trois occupants ont été interpellés, lit-on dans le communiqué du ministère français des Finances. «Selon les premières estimations, les quantités de drogue à bord atteindraient 2,25 tonnes, soit la plus importante prise de cocaïne réalisée à ce jour par la Douane française». La valeur de la drogue saisie est estimée à 100 millions d’euros, a-t-on précisé à Bercy, confirmant une information donnée initialement par Europe 1. L’opération a conclu deux années d’enquête conjointe avec les services britanniques et espagnols. Les trois personnes interpellées sont de nationalité espagnole pour deux d’entre eux et vénézuélienne pour le troisième. La Douane française a saisi en 2014 quelque 6,6 tonnes de cocaïne pour une valeur totale estimée à 269,3 millions d’euros, dont 250 kilos, déjà, sur un voilier arraisonné au large de la Martinique, selon les données officielles.

Environnement : 2014, année des déchets électriques et électroniques

Le poids des déchets électriques et électro-niques, ou «e-déchets», a atteint un record dans le monde en 2014, à  41,8 millions de tonnes, contre 39,8 millions en 2013, selon un rapport de l’université des Nations unies (UNU) publié ce dimanche. Près de 60% de ces produits étaient des équipements de cuisine, de salle de bain ou de buanderie, précise l’UNU dans cette étude. Quelque 7% étaient des  téléphones portables, des calculatrices, des ordinateurs portables ou encore des imprimantes. Selon l’étude, la Norvège est le pays qui produit la plus grande quantité d’e-déchets par habitant, avec 28,4 kg. Elle talonnée par la Suisse (26,3 kg) et l’Islande (26,1 kg). La France arrive en 8e position, avec 22,2 kg par  habitant. La région qui génère le moins de e-déchets est l’Afrique, avec un rejet estimé à 1,7 kg par habitant. Au total, le continent a produit 1,9 millions de tonnes de ces déchets. Mais en termes de volume, cette fois-ci, ce sont les Etats-Unis et la Chine qui arrivent en tête, totalisant tous deux 32% de la part mondiale de e-déchets, suivis du Japon, l’Allemagne et l’Inde. Moins d’un sixième de ces déchets ont été correctement recyclés, souligne aussi l’UNU.