Ahmed Ouyahia a réuni jeudi le conseil national du RND en session ordinaire. L’occasion pour lui de prononcer un discours dans lequel il s’est arrêté sur les questions politique qui agitent le lanterneau.
A commencer par cette guerre froide qu’il livre depuis des mois à son alter égo du FLN Amar Saâdani. Pour le coup, ce sont les dernières élections sénatoriales qui alimentent la crispation Ahmed Ouyahia revendique la victoire et donc la majorité pour son parti de sn parti en se référant aux résultat officielles proclamés par le Conseil constitutionnel.
Devant les membres de son conseil national qu’il a félicités , pour cette victoire, le secrétaire par intérim du RND est revenu sur la bataille avec le FLN , s’agissant de la constitution du bureau du Conseil de la nation.
Ahmed Ouyahia a justifié sa décision de céder l’entêtement de Saâdani, s’agissant de la deuxième vice –présidence du Conseil de la nation « par esprit de responsabilité »et « pour éviter le blocage de l’institution » qui sera bientôt en appel pour le vote du projet de révision de la constitution.
Pour rappel, mardi, Ahmed Ouyahia, a accepté de renoncer à la deuxième vice –présidence du Conseil de la nation, après deux semaine de bas de fer avec Amar Saâdani, lequel revendique aussi la majorité dans la chambre haute , en faisant valoir l’intégration du groupes FLN par des sénateurs indépendants.
Deuxième point développé par le chef du RND : la constitution. Un texte consensuel, selon lui, qui reprend les propositions exprimés par les acteurs politiques lors des rounds de consultations.
S’agissant du fameux article relatif à la communauté algérienne à l’étranger, dont il est accusé d’être l’inspirateur, Ouyahia se défend en affirmant que la nouvelle constitution fait de la communauté algérienne l’étranger une force de proposition au service du pays et qu’il n’a jamais été dans les intentions des pouvoirs publics de l’exclure.
Pour li la polémique autour de cet article , c’est « trop de bruit pour rien » Le chef du RND fait valoir aussi le fait que ce projet de révision va consolider l’identité nationale, à travers l’article érigeant Tamazight au statut de langue officielle.
Enfin Amed Ouyahia a dénoncé « les attaques contre les figures de la révolution ». Il regrette que ces attaques soient aussi le fait des acteurs encore vivant de la révolution.
Il a déploré l’impacte négatif de ces règlements de compte sur les jeunes générations et leur perception de la révolution.