S’exprimant en marge de l’ouverture de la session de printemps du Parlement, Ahmed Ouyahia a tenu à rappeler, à propos du scrutin du 10 mai prochain, que le gouvernement était chargé d’organiser un scrutin «légal» et que «le peuple algérien était appelé à choisir parmi les listes de candidats qui seront proposées par les partis en lice.
Le boycott n’est nullement un programme politique», a-t-il dit à l’adresse de ceux qui ont appelé au boycott des législatives. Il a profité de l’occasion pour appeler les citoyens à se rendre massivement aux urnes et les partis et personnalités politiques «à proposer des idées et programmes».
Interrogé sur l’inscription des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) sur les listes électorales communales, comme cela a été relevé par le PT notamment, ainsi que d’autres partis qui avaient évoqué l’inscription de 33 000 membres de l’ANP sur le fichier électoral à Tindouf, il a regretté qu’un parti politique, allusion faite au PT, «s’attaque à la crédibilité de l’Etat et de l’armée au premier chef».
«C’est une manière de faire de la propagande sur le dos de n’importe qui», a-t-il ajouté, exhortant le parti en question à prendre connaissance des dispositions de la loi relative au régime électoral.
Il a indiqué que l’armée, qui a été mobilisée pour participer aux opérations de secours suite aux dernières intempéries ayant touché la majorité des régions du nord du pays, «n’est pas un corps de trafiquants et la République l’est encore moins».
Pour rappel, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales avait indiqué samedi qu’«en raison des missions spécifiques qui échoient aux éléments de l’ANP, et compte tenu, notamment, de la mobilité liée à leur présence au niveau des zones sensibles, particulièrement frontalières, l’inscription de cette catégorie d’électeurs sur les listes électorales communales peut s’effectuer dans le respect des dispositions légales en vigueur».
S. M