Ouyahia l’a laissé entendre aujourd’hui: La candidature de Bouteflika imminente

Ouyahia l’a laissé entendre aujourd’hui: La candidature de Bouteflika imminente
Ouyahia

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a appelé ce jeudi le Président Abdelaziz Bouteflika à poursuivre sa mission à la tête de l’Etat et à briguer donc un cinquième mandat.

« Notre choix, nous l’avons fait savoir en juin 2018. Nous avions appelé le moudjahid Abdelaziz Bouteflika à se porter candidat aux présidentielles de 2019. Aujourd’hui, nous commençons à entrevoir la lueur de cet appel, et nous espérons que cela se concrétisera », a-t-il soutenu dans son discours d’ouverture de la session ordinaire du Conseil national du RND, qui se tient jeudi et vendredi à Zéralda.

Il est clair, là, qu’Ahmed Ouyahia laisse entendre que la candidature d’Abdelaziz Bouteflika au élections présidentielles du 18 avril 2019 est imminente.

Il se met d’ailleurs tout de suite après à plaider en faveur de cette option : « L’Algérie vit dans la paix et stabilité

LG Algérie

grâce la politique de réconciliation nationale du Président Abdelaziz Bouteflika, ainsi que des sacrifices des soldats de l’ANP et des services de sécurité (…) Et si nous n’avons pas eu recours au FMI, avec la crise financière que connait le pays, c’est grâce  à la sagesse et les mesures prises par le Président durant les vingt dernières années ».

En plaidant ainsi pour la continuité, Ahmed Ouyahia n’a pas manqué l’occasion de répliquer aux « adeptes de la rupture », en allusion au général major Ali Ghediri, le candidat surprise de la présidentielle : « Pour certains, l’avenir réside dans le changement et la rupture. Pour nous, le changement est dans la continuité, parce que le pays est toujours en cours de construction ».

Par ailleurs, le SG du RND n’a pas manqué l’occasion de solder ses comptes avec le frère-ennemi FLN, s’agissant des élections de renouvellement partiel du Conseil de la nation (Sénat). Pas très content des résultats des élections, dominées largement par l’ex parti unique, Ahmed Ouyahia a dénoncé les « dépassements » et la « violence »  qui ont caractérisé le scrutin dans certaines  wilayas.