Ouyahia :L avenir du pays « ne se nourrit pas de slogans »

Ouyahia :L avenir du pays « ne se nourrit pas de slogans »

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia, a déclaré dimanche à Médéa que l’avenir du pays se construisait avec de l’effort et non pas avec « des slogans et des fausses promesses ».

« L’Algérie n’a pas besoin de discours creux, de promesses ou de slogans pour se construire, mais de sérieux, de travail et d’efficacité », a dit M. Ouyahia, lors d’un meeting dans le cadre de la campagne pour les législatives du 10 mai

prochain, devant plusieurs centaines de militants et de sympathisants du parti. L’actuel Premier ministre a tenu, par ailleurs, à clarifier le rôle de l’Etat et celui des partis politiques dans la construction du pays, en soutenant que l’Etat est « seul habilité à trouver les financements des projets et à fixer les objectifs à atteindre », alors que les partis « ont pour vocation de proposer des programmes sans s’immiscer en aucune manière dans l’action de l’Etat ».

Abordant le volet économique du programme du parti, le responsable du RND a fait savoir que sa formation politique « se propose d’accompagner le programme de développement initié par le président Abdelaziz Bouteflika, et contribuer à en élargir l’impact sur la société », saluant au passage les « grandes réalisations » de ce programme.

Dans le domaine vital de l’habitat par exemple, le RND propose de porter le montant de l’aide à l’auto-construction à un million de DA, au lieu de 700.000 nDA actuellement, d’accorder un plus grand soutien financier aux souscripteurs au logement rural, l’assouplissement des conditions d’accès des plus jeunes au logement et l’instauration d’une prime de location de logement au profit des ménages en situation de précarité.

En matière d’emploi, « la priorité doit être donnée à la main d’œuvre nationale et à sa promotion », a affirmé M. Ouyahia, se déclarant en faveur d’une « politique de préférence nationale » pour l’embauche et l’accès au travail.

Le SG du RND a mis l’accent, en outre, sur la nécessité de « mettre de l’ordre dans le système commercial et d’œuvrer à la réorganisation du marché national à travers la mise en place de garde-fous », estimant que l’Etat « a le devoir de protéger ses ressources et son économie, et à veiller également à préserver le pouvoir d’achat des citoyens »