La première journée de la réunion de la Tripartite a été caractérisée par la contradiction dans les avis des participants, notamment du coté des représentants du patronat, au sujet de l’augmentation du SNMG. Ce qui a créé une atmosphère perturbée suite à la persistance des organisations patronales sur le point de créer un climat d’affaires adéquat, où il n’y aura pas de distinction dans l’octroi des avantages, entre le secteur public et le secteur privé.
Quoique le premier ministre a montré une certaine souplesse dans sa réponse aux revendications de la centrale syndicale, il a par ailleurs, donné l’impression que le gouvernement ne puisse être généreux, suite à la précarité des potentiels nationaux et de la situation économique internationale très ambiguë.
Il était claire, à travers les discours d’ouverture prononcés par les parties participants à cette tripartite, que ces dernières sont arrivées à un consensus, notamment sur le point d’augmentation du SNMG et des primes des retraités. Le premier ministre a , par ailleurs, limité la satisfaction des revendication par deux facteurs, qui sont la précarité des nos potentiels nationaux, basés sur la rente pétrolière, ainsi que la situation économique internationale perturbée, qui est un environnement duquel nous ne sommes pas à l’abri. En dépit de ça, le premier ministre a donné des signaux sur l’accord du gouvernement de faire des concessions, notamment, en diminuant l’Import sur le revenu global IRG. Il n’a, également, pas manqué de signaler que la tripartite doit prendre en charge les citoyens et répondre à leur revendications, notamment, celles relatives au pouvoir d’achat
