Ouyahia évoque “les blocages” contre le groupe Cevital

Ouyahia évoque “les blocages” contre le groupe Cevital

Vous avez l’un des plus grands investisseurs du continent dans cette région, le groupe Cevital, et ses machines pour son complexe agroalimentaire sont bloquées au niveau du port de Béjaïa”, a déclaré, hier, le SG du RND.

En campagne électorale pour les législatives, Ahmed Ouyahia a soulevé, depuis Béjaïa où il animé un meeting à la maison de la culture Taos-Amrouche, le problème des “blocages dont souffre le groupe Cevital au niveau du port de Béjaïa”. C’est en plaidant avec insistance en faveur de la décentralisation “du pouvoir de décision économique par le renforcement des prérogatives des élus locaux”, dans le cadre de la loi, que M. Ouyahia a évoqué ces blocages auxquels fait face le groupe Cevital. “La décentralisation du pouvoir en matière de décision économique locale évitera à un investisseur les désagréments qu’implique le va-et-vient entre la région où il a un projet d’investissement et Alger”, a-t-il souligné en substance. Et de citer, comme exemple à l’appui, “le blocage des machines du groupe Cevital au niveau du port de Béjaïa”. “Vous avez l’un des plus grands investisseurs du continent dans cette région, le groupe Cevital, et ses machines pour son complexe agro-alimentaire sont bloquées au niveau du port de Béjaïa”, a-t-il déclaré. C’est pour mettre fin aux blocages des investisseurs, explique-t-il de fil en aiguille, que son parti prône “la décentralisation des pouvoirs de décision économique, avec plus de pouvoirs aux élus locaux”.

Le patron du RND prône aussi “la concession des zones industrielles aux privés qui activeront dans la sous-traitance avec les investisseurs” pour la relance économique afin de sortir le pays de la dépendance des hydrocarbures et ne pas être contraint de recourir à l’endettement extérieur, une option qu’il dit “refuser”.

“La Banque mondiale nous supplie de nous prêter 1 milliard de dollars pour le métro d’Alger et celui d’Oran”, a-t-il révélé ajoutant que “ses experts (de la Banque mondiale, ndlr) nous conseillent d’abandonner le soutien des prix des produits de première nécessité, qui coûte 4 milliards de dollars par an à l’État, et d’abroger la règle 51/49”.

M. Ouyahia a préconisé aussi, dans son discours, la création d’un fonds spécial pour le développement des zones rurales. “Après le fonds pour le Grand-Sud et le fonds pour les Hauts-Plateaux, il faut créer un fonds spécial pour le développement des zones rurales afin de stopper l’exode rural”, a-t-il soutenu. Le plafonnement du salaire à 60 000 DA pour ouvrir droit au logement social, le soutien de l’État à l’agriculture, l’aide publique au loyer, l’octroi d’une aide de 100 millions de centimes, au lieu de 70 millions de centimes actuellement, aux jeunes pour la réalisation d’un habitat rural sont autant de mesures que son parti propose dans son programme électoral même s’il déclare que son parti soutient le programme du président de la République tout en ayant son propre programme de travail.