Le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, M. Ahmed Ouyahia, animera mardi prochain à la résidence d’Etat, Djennane El-Mithak, une conférence de presse consacrée à l’avant projet de révision de la Constitution, a indiqué dimanche un communiqué de la présidence.
L’avant-projet de révision de la Constitution, qui prévoit une révision « substantielle » de la loi fondamentale du pays, a été validé par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lundi dernier au cours d’un conseil restreint, a indiqué un communiqué de présidence de la République.
Le texte, marquant « des progrès dans plusieurs domaines » notamment « le champ politique et celui de la gouvernance », sera adressé « dans les prochains jours » aux personnalités, partis politiques et associations consultés au cours de sa préparation, et sera « porté à la connaissance de l’opinion publique par la voie des médias ».
Le communiqué précise que durant ce mois de janvier l’avant-projet sera examiné par le Conseil des ministres avant d’être soumis à l’appréciation du Conseil constitutionnel qui, à la lumière des article 174 et 176, de la Constitution, « rendra son avis sur la procédure par laquelle ce texte sera examiné et adopté par le parlement ».
Cet avant-projet marquera des progrès notamment dans « la consolidation de l’unité nationale autour de notre histoire, de notre identité et de nos valeurs spirituelles et civilisationnelles », dans la « promotion des droits et libertés des citoyens et le renforcement de l’indépendance de la justice ».
Il permettra également des avancées dans « l’approfondissement de la séparation et de la complémentarité des pouvoirs », de « l’accès de l’opposition parlementaire aux moyens d’assumer un rôle plus actif, y compris par la saisine du Conseil constitutionnel ».
L’avant-projet de Constitution, permettra la « dynamisation des institutions constitutionnelles de contrôle, au service de la transparence dans les domaines économique, juridique et politique de la vie nationale » et la mise en place « d’un mécanisme indépendant renforcé et de surveillance des élections au service de la démocratie pluraliste ».