Ouverture officielle de la cinquième édition du festival international de la Bande dessinée : Le trait d’union

Ouverture officielle de la cinquième édition du festival international de la Bande dessinée : Le trait d’union

Pour la 5e année consécutive, le Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) se tiendra du 6 au 13 octobre sur l’esplanade de Riad El Feth. Il se place cette année sous le thème générique du cinquantenaire de l’indépendance nationale

Pour la 5e année consécutive, le Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) se tiendra du 6 au 13 octobre sur l’esplanade de Riad El Feth. Il se place cette année sous le thème générique du cinquantenaire de l’indépendance nationale.

A cet effet la cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu hier, en fin d’après-midi, en présence des invités nationaux et internationaux du festival, ainsi que la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et du commissaire du festival Mme Dalila Nadjem. Le FIBDA, qui durera quatre jours, a été ouvert par des danses populaires sous des airs de zorna.

Un gigantesque lâcher de ballons multicolores a marqué le départ de cette manifestation, haut de gamme, où l’on aura remarqué, parmi les nombreux journalistes et les auteurs internationaux de bandes dessinées, des attachés culturels des différentes ambassades étrangères, de grands noms venus d’Europe et qui sont passés maîtres dans cet art qui compte aujourd’hui plusieurs adeptes dans le monde.

La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi,  a donné officiellement le coup d’envoi de ce Festival avant de visiter les salles d’exposition. Elle s’est arrêtée à la Grande librairie qui contient des bandes dessinées des auteurs algériens et étrangers. Par la suite elle s’est dirigé vers le petit chapiteau « Bulle de lecteur », puis le chapiteau des éditions « Rive Sud » avant de visiter l’exposition de Djillali Biskri qui s’intitule « Algérie sans transition » où l’inspiration de l’image semble guider une œuvre souvent figurative. Il trouve son plein épanouissement avec les sujets d’actualités. Les thèmes abordés restent dominés par l’engagement contre la guerre et à la violence.

Il représente le monde avec la force de ses opinions. Elle a poursuivi sa visite en marquant une halte au stand de la grande exposition dédiée pour le cinquantenaire de l’Algérie et qui est réalisée par les grands noms de la BD tel que Assari, Hamzizou, Kebi, Slim… et bien d’autres, puis a jeté un coup d’œil sur toutes les planches exposées à cette occasion et s’est longuement entretenue avec les leaders de la bande dessinée. Le festival, qui est à sa 5e édition, s’est tenu sous le signe du cinquantième anniversaire de l’indépendance, une thématique de base sur laquelle les organisateurs ont travaillé.

En marge de cette ouverture, la ministre de la Culture a déclaré que « le plus important est d’inciter les gent à venir visiter, mais aussi faire profiter leurs enfants des ateliers de formations », déclare-t-elle, tout en ajoutant : « La BD a un grand avenir dans notre pays.

Elle n’est pas née de la dernière pluie. On a toujours les grands fondateurs de cet art, mais ce qui fait le plus plaisir c’est la jeune génération qui est pleine de talent. Alors il faut l’encourager davantage ».

Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture s’est achevée par la projection d’un documentaire qui retrace le parcours du festival de la première édition à nos jours, suivi de la remise des prix aux lauréats du concours Affiche dont le premier prix est revenu à Benyahia Racim Bay, le deuxième à Makhlouf Salim, et le troisième a été attribué à Touimer Meriem.

Kafia Ait Allouache