Info Algérie1 : Le crash du vol Ah 5017 de Swiftair, affrété par Air Algérie, ne sera pas sans conséquences sur l’entreprise. Et des têtes risquent de tomber dans les prochains jours.
Une source, qui a souhaité gardé l’anonymat, a fait part de l’ouverture d’une enquête au niveau d’Air Algérie, initiée par le ministère des transports, à l’effet de comprendre exactement les tenants et aboutissants de la politique du fret des avions auprès des compagnies étrangères.
Selon cette même source, c’est une ancienne représentante d’Air Algérie en Espagne, entre temps rentrée à Alger qui serait derrière la signature des contrats de fret avec la compagnie ibérique Swiftair. Le cahier fixant les conditions de fret serait, à l’initiative de cette ancienne responsable, revu à la baisse au niveau des exigences techniques, notamment l’âge et le type des aéronefs de façon à permettre à cette compagnie espagnole, spécialisée dans le low cost de prendre sa part du marché algérien.
Même si l’enquête sur le crash n’a pas encore livré ses secrets, on sait aujourd’hui, sur la base d’informations publiées dans les journaux espagnole que l’avion qui s’est crashé n’est pas doté de radars de dernière génération qui lui permettent de repérer les masses nuageuses à des centaines de kilomètres, de façon à pouvoir changer de couloir.
Selon cette même presse espagnole, la compagnie Swiftair, dont on n’a pas du tout entendu les responsables, recrute ses pilotes en CDD. Cette enquête, lancée opportunément, permettra certainement de situer la responsabilité de tout un chacun dans cet épouvantable drame.
