Le premier Salon national de la formation professionnelle (FORMAPRO) s’est ouvert mercredi à Riadh El-Feth (Alger) avec la participation de 26 institutions de formation publiques et privées.
Cette manifestation, qui s’étalera jusqu’à samedi, vise à mettre l’accent sur l’orientation, l’information sur la formation, gestion et l’évolution de carrière et la création d’entreprise qui constituent des conceptes-clés pour « la réussite professionnelle », indique les organisateurs de ce salon qui se tient sous le parrainage du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Le FORMAPRO se veut également un espace pour « promouvoir la formation professionnelle en créant un évènement ouvert au grand public et ainsi de participer à l’amélioration des compétences des ressources humaines en Algérie », a-t-on ajouté de même source. Tous les aspects de la vie professionnelle y sont exposés sur trois espaces, à savoir un espace pour la formation professionnelle, un deuxième pour l’entreprenariat et la formation et un troisième pour le matériel didactique. Lors d’une conférence de presse animée juste avant la cérémonie de l’inauguration, la directrice de la formation continue au ministère, Mme Chergou Akila, a mis en exergue la nécessité d’adapter l’offre de la formation aux besoins du marché national de l’emploi. « Aujourd’hui, nous avons un schéma national qui couvre tous les secteurs et qui nous permettra de mieux orienter nos systèmes de formation », a indiqué Mme Chergou.
Elle a évoqué, dans ce cadre, le Conseil national de partenariat installé récemment à Alger qui a pour mission d’enrichir la stratégie nationale de formation et d’enseignement professionnels en vue d’assurer sa cohérence, améliorer son rendement et adapter les offres de la formation aux exigences de l’environnement socio-économique. Pour sa part, le président-directeur général de l’institut international du management, M. Lamiri a insisté sur l’importance de la formation de la ressource humaine, indiquant qu’ »il impératif que chaque entreprise consacre au moins 3 % de sa masse salariale à la formation continue ».
