Le secrétaire général de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souileh, a appelé à Alger à réunir les conditions nécessaires au succès de l’ouverture des magasins commerciaux la nuit.
«Les moyens de transport, la sécurité et l’éclairage nocturne sont autant de facteurs qui encourageront les commerçants à ouvrir leurs magasins la nuit, opération qui devrait être lancée d’abord à partir d’Alger avant de s’élargir ensuite aux grandes villes du pays», a souligné Salah Souileh lors d’une conférence de presse.
A ce propos l’UGCAA a demandé au gouvernement de mettre au point un plan de nature à assurer le succès de cette opération susceptible de créer quelque 3 millions de postes d’emploi, a-t-il ajouté.
Indiquant dans le même sillage, que «l’Algérie compte quelque 1,5 million de commerçants qui emploient au moins un ouvrier, sans compter les opportunités de postes d’emploi que pourraient générer les grandes surfaces estimés à 3 millions, chiffre qui pourrait doubler si l’opération venait à réussir».
Par ailleurs, le SG de l’UGCAA a signalé que la nouvelle réglementation mise en œuvre depuis deux semaines au marché de gros de la commune de Semmar empêchant l’accès au marché des camions de marchandises risque selon lui, de «provoquer une grave crise des prix des produits de consommation».
Il a estimé que le marché de la commune d’El Harrach mis à la disposition des commerçants de gros par le ministère du Commerce ne peut suffire à absorber le nombre important de commerçants, le nombre des magasins ne dépassant pas les 80 contre 800 magasins au marché d’Es Semmar.
Pour trouver une solution à ce problème l’Union des commerçants a demandé aux autorités compétentes de leur vendre un terrain aux commerçants d’Es Semmar pour la construction d’un marché.
D’autre part, Salah Souileh a imputé la hausse des prix des moutons à la veille de l’Aid El Adha à l’absence de marchés spécialisés dans le bétail et à la hausse du prix du fourrage, soulignant que les prix connaîtront une baisse au fur et à mesure que l’Aid approche et que la concurrence sera plus forte.
Au sujet de la fourniture aux boulangeries de groupes électrogènes pour compenser les coupures de courant, il a indiqué que cette opération a été suspendue parce que la Banque de développement local (BDL) avait exigé un taux d’intérêt de 7 % pour chaque postulant au prêt.
Il a ajouté que la BDL et la Fédération nationale des boulangers algériens avaient convenu par le passé d’exonérer le prêt de tout intérêt, mais que ladite banque avait maintenu intérêt. Une coupure de courant d’une durée de 45 mn peut engendrer au boulanger un manque à gagner de 7.500 DA, a-t-il encore souligné.
N .K