Grandes retrouvailles, hier, à l’Assemblée populaire nationale où les «mal élus» du 10 mai dernier ont renoué le contact au bout d’une assez longue période de congé après leur installation le 26 mai dernier à l’issue du tant controversé dernier scrutin législatif.
Des retrouvailles, session automnale oblige, la toute première de cette nouvelle législature, la septième du genre, qui coïncident avec une rentrée sociale frappée du sceau de l’incertitude avec un tableau qui clignote presque tout au rouge. Ce dont, d’ailleurs, le président de l’APN, a pris acte mais à «sa» façon en dénonçant «la propagation de l’esprit de catastrophe, de l’amplification des lacunes, de la culture du désespoir, de l’alimentation du sentiment de désarroi et du complexe d’infériorité et de faire croire aux gens que tout ce qui se trouve sous d’autres cieux est meilleur que ce que nous avons». Ceci, sans que Larbi Ould- Khelifa ne prenne le soin de se montrer «fair-play» en mettant cette différence dans l’appréciation et le diagnostic dans l’action des institutions de l’Etat, que plus d’un considère comme atteintes d’une paralysie latente au lendemain des dernières législatives, sur le compte d’un «phénomène sain, une preuve de l’intérêt que portent les citoyens et les médias à la chose publique et un indice de la liberté d’expression et de la pratique de la culture démocratique ». Il plaidera, pour dépasser cette dure étape et relever les défis quelle suggère, pour «l’approfondissement du dialogue entre les différentes formations au sein de l’Assemblée et les instances représentant la société civile, comme hommes politiques, intellectuels, créateurs, sans distinction aucune» à l’effet, dira-t-il de «contribuer au diagnostic, à la conception et à la proposition de solutions aux véritables questions auxquelles fait face notre société aussi bien à l’intérieur qu’au niveau régional et international». Ceci, non sans inviter à «adopter la critique constructive et à ne pas verser dans l’alarmisme et les tentatives de semer le désespoir au sein des citoyens». Et si le discours du président de l’APN a été plus politique, celui de son camarade à la tête du Conseil de la nation a été beaucoup plus technique se limitant à faire la lecture, comme l’a d’ailleurs fait Ould- Khelifa juste après sa digression politique, la feuille de route des sénateurs lors de cette session automnale. Dont, citera Abdelkader Bensalah, la colonne vertébrale de cet agenda, la loi de finances 2013 qui définit, selon lui, les grands axes des politiques du pays dans tous les secteurs d’activité dans le sillage du programme présidentiel. Une loi de finances qui, dira-t-il encore, aura le souci d’offrir les ressources financières nécessaires à l’équilibre de son budget sans incidence sur le simple citoyen en termes de taxes nouvelles. Il y aura aussi au menu des membres du Conseil de la nation, la loi sur l’énergie, importante au vue des fluctuations des prix sur le marché international qui dictent, relèvera Bensalah, une politique d’équilibre entre les nouvelles donnes de la scène pétrolière mondiale et les intérêts suprêmes de la nation de nature à ne pas hypothéquer l’avenir des futures générations. D’autres projets figurent dans l’agenda de cette session automnale de la Chambre basse du Parlement, entre autres, celui lié à la violence dans les stades, un autre portant organisation et développement de la formation des activités physiques et sportives, etc.
M. K.
MOHAMED BENMERADI
Partenariat avec Renault
«La création de la société mixte avec Renault pour la production de véhicules interviendra vers la mi-septembre. La commission chargée du dossier s’est réunie aujourd’hui pour finaliser l’accord. Dans un premier temps, l’unité produira 25 000 véhicules/an et sa capacité sera portée à 75 000 véhicules/an au bout de trois ans.»
MOURAD MEDELCI
Diplomates otages du MUJAO
«Les informations que nous avions obtenues, nous les avons communiquées à l’opinion publique. Nous n’avons pas d’information supplémentaire à cette heure-ci.»
NACER MEHAL
Le projet de loi sur l’audiovisuel présenté en octobre
«Le projet de loi sur l’audiovisuel sera présenté au gouvernement en octobre ou au plus tard en novembre. Le texte sera ensuite soumis aux deux chambres du Parlement. Lorsque la loi sur l’audiovisuel verra le jour et l’autorité de régulation mise en place, toutes les chaînes privées seront soumises à un cahier des charges.»
KARIM DJOUDI
Rachat de Djezzy
«Je ne suis pas ici pour évoquer le rachat de Djezzy. Les discussions se poursuivent, c’est un dossier confidentiel. Ni Vimpelcom ni le gouvernement algérien ne peuvent évoquer ce dossier.»
Prêt au profit du FMI
«Le gouvernement algérien répondra au Fonds monétaire international en octobre à l’occasion des réunions annuelles.»
Incendie de l’Hôtel des monnaies
«Il n’y a aucun problème au niveau de l’Hôtel des monnaies. Toutes les machines fonctionnent et le papier sécurisé est disponible. Il y a toujours des stocks de papier.»
T. H.