Une vue du Salon
L’importante participation de la France à ce salon depuis plusieurs années, témoigne de la détermination des entreprises françaises à promouvoir leur savoir-faire dans le secteur des travaux publics en Algérie.
Pour sa 18e édition, le salon Batimatec véritable plaque tournante du secteur du bâtiment et des travaux publics, réunit cette année plus de 1200 exposants, dont 640 entreprises étrangères de 26 nationalités pour 35.000 visiteurs recensés. Organisée par la Safex en collaboration avec Batimatec Expo, cette édition verra la participation en force des entreprises françaises.
Le pavillon France abritera 66 entreprises spécialisées dans le secteur, avec la première participation du Pôle innovation constructive du Nord Isère. Par contre, le secteur des équipements du second oeuvre du BTP y sera le plus représenté à travers ses principales filières, à savoir la climatisation, la robinetterie, l’outillage et la construction des briqueteries.
Par ailleurs, la nouveauté cette année est larrivée de nouveaux sponsors, tels que le groupe BMI, fabriquant de pièces d’usure destinées à l’industrie céramique, et Cleia, constructeur de briqueteries et de tuileries. Ces derniers, en collaboration avec les représentants de CCI International Paca et du Cadefa (organisateurs du pavillon français), iront à la rencontre des entreprises françaises déjà présentes sur le terrain. Il s’agira de leur porter soutien, de les informer et de les conseiller.
En outre, l’importante participation de la France à ce salon depuis plusieurs années, témoigne de la détermination des entreprises françaises à promouvoir leur savoir-faire dans le secteur des travaux publics en Algérie. Cette dynamique renforcée chaque année, avec l’apport de nouveaux procédés et de nouveaux soutiens financiers, tend inlassablement vers la concrétisation de partenariats solides et durables avec l’Algérie. Depuis dix ans de présence en Algérie, les entreprises françaises essaient de prendre une place de choix dans le secteur des travaux publics. Leur savoir-faire dans le domaine, reste leur plus grand argument.
Mais cela sera-t-il suffisant avec la concurrence sans merci, qu’imposent les entreprises chinoises, japonaises, turques et canadiennes? Celles-ci sont présentes en Algérie et participent aux programmes de construction depuis longtemps.
Elles ont créé des traditions commerciales, à travers les différents partenariats établis ces dernières années. Elles ont su créer une climat de confiance et de fidélité, qui leur permet actuellement de sceller leurs relations avec l’Algérie. La problématique pour les entreprises françaises serait de pénétrer ce marché.