Ouverture de la 3e édition du Festival d’Annaba du film méditerranéen

Ouverture de la 3e édition du Festival d’Annaba du film méditerranéen

ANNABA –  La 3ème édition du Festival d’Annaba du film méditerranéen  (FAFM) a été ouverte mercredi au Théâtre régional Azzedine Medjoubi, sous le signe de l’accompagnement de l’acte culturel  au service du développement local.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture, Ismail Oulebssir, des autorités locales, de plusieurs invités et d’un public nombreux.

Intervenant au nom du ministre de la Culture, M. Oulebssir a affirmé que le rendez-vous renouvelé avec le FAFM constitue ‘’une consécration de la créativité artistique’’ et ‘’une concrétisation d’une politique visant à inculquer l’acte culturel et d’en faire une tribune de rayonnement’’.

Il a ajouté que l’appui des différents rendez-vous culturels et artistiques traduit les efforts déployés pour faire des ces rendez-vous, ‘’des opportunités pour la promotion du cinéma algérien et la mise en valeur des  jeunes capacités artistiques et l’encouragement de l’industrie du cinéma’’.

‘’Le festival d’Annaba du film méditerranéen, le festival international du film arabe d’Oran et le festival international du cinéma d’Alger sont en mesure de dynamiser la vie culturelle’’ a encore ajouté le SG du ministère de la Culture soulignant l’importance de la participation des acteurs locaux,  instances, opérateurs économiques et société civile dans la préservation de telles manifestations.

De son côté, le commissaire du FAFM, Saïd Ouled Khalifa a valorisé l’apport de ce festival pour  les jeunes talents artistique  de la Coquette affirmant l’importance de la formation et l’encadrement d’une jeune génération de créateurs  pour relever le flambeau du cinéma algérien.

La Coquette a déroulé, mercredi soir, le tapis rouge pour ses invités, cinéastes algériens et étrangers représentant 17 pays de la méditerranée, depuis  la place des Martyrs, au centre ville, non loin du Théâtre, et a accueilli ses hôtes  au rythme du folklore annabi , du spectacle de fantasia avec l’élégance et le raffinement de la gandoura (robe) traditionnelle de la Coquette.

La soirée inaugurale du FAFM, organisée sous l’égide du président de la République, Abdelaziz Bouteflika a été marquée par la projection du film ‘’Une famille syrienne’’ du réalisateur belge, Philippe Van Leeuw représentant la Belgique, le pays invité d’honneur de cette édition.

Réalisé en 2017, ‘’Une famille syrienne’’ est une production franco-belge-libanaise relatant en 85 minutes les souffrances d’une famille ‘’otage’’ de la crise syrienne.

Filmé à Beyrouth (Liban), le film dont le rôle principale est campé par la libanaise Houyem Abbas relate la Syrie en guerre, et le vécu d’ une mère et ses enfants,  cachés dans leur appartement essayant courageusement, de s’organiser au jour le jour pour continuer à vivre malgré les pénuries et le danger.

Le film traite de la question syrienne, d’un point de vue social et humain et raconte la souffrance des syriens dans une guerre qui s’est répandue dans les rues et a atteint les foyers et les familles avec les pires images de la souffrance.

Devant se poursuivre jusqu’au 27 mars en cours, la 3ème édition du Festival d’Annaba du film méditerranéen propose 60 films dont 20 pour la compétition officielle pour décrocher le Annab d’or dans les catégories long métrage et film documentaire.

L’édition verra également l’organisation d’une compétition nationale dédiée au meilleur court métrage, aux côtés des ateliers de formation dans les métiers du cinéma et des hommages aux nombreux intellectuels et cinéastes.