Plus de 220 exposants, dont 140 Algériens, seront présents à ce 15e salon international du livre d’Alger (Sila), qui sera inauguré officiellement aujourd’hui par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’esplanade du complexe sportif Mohamed Boudiaf, à Chevalley.
Le public pourra, dès demain, visiter le salon qui se tiendra à l’esplanade du complexe sportif Mohamed Boudiaf à Chevalley. Plus de 220 exposants dont 140 algériens seront présents à ce salon dont les organisateurs ont promis de grandes améliorations par rapport à celui de l’année dernière.
Malgré le maintien du lieu qui reste controversé, les organisateurs tenteront, pour cette fois de séduire le public par la tenue de conférences intéressantes animées par des célébrités telles que Jean Ziegler, Benjamin Stora, Jaques Vergès et Ahmed Djebbar. Un stand exceptionnel de 200 m2 a été déjà réservé à la Suisse, invitée d’honneur de ce salon.
C’est une occasion aux algériens de découvrir les auteurs suisses et la Suisse qui a été le pays d’accueil pour des célébrités telles que Georges Simenon, le créateur des aventures du commissaire Maigret et du maître du cinéma muet Charlie Chaplin. Une grande importance sera également donnée aux pays africains dont plusieurs auteurs seront présents pour rencontrer le public algérien et parler de la culture et de la littérature africaines.
Pour rappel, l’année passée, une conteuse avait eu un très grand succès auprès des enfants. Des écrivains et des artistes peintres qui avaient participé au festival panafricain 2009 étaient également présents au 14e Sila. Pour cette année, les pays arabes seront présents en force notamment avec des livres de religion.
Il faut dire que pour le volet conférences, les organisateurs ont bien choisi les horaires et les intervenants favorables au public. A l’occasion de cette grande manifestation, Le temps d’Algérie a fait un tour d’horizon pour dévoiler la situation du livre en Algérie en relatant les problèmes de l’édition, de la distribution, le manque de librairies et le lectorat.
Par Bari Stambouli