DJELFA – Les travaux du premier séminaire national sur le rôle réformateur de la Zaouïa Rahmania ont débuté, samedi, à l’université Achour Ziane de Djelfa, en présence de Mohamed Aissa et Azzedine Mihoubi, respectivement ministre des affaires religieuses et des wakfs et ministre de la culture, ainsi que de nombreux chercheurs et représentants de zaouïa, venus de différentes régions du pays.
Organisé à l’initiative de la Zaouïa de « Ain-Aghelal », dans la commune de Bouiret-El-Hdab, à 80 km au nord de Djelfa, cet évènement vise à mettre en exergue le patrimoine culturel de la Zaouia Rahmania, ainsi que la relance de l’activité réformatrice de cette confrérie, tant au plan social que culturel, et de faire connaitre, en outre, l’apport des chouyoukhs et érudits de la Zaouïa dans les mutations socioculturelles qu’à connu le pays au fil du temps, a indiqué, à l’APS, Bachir Khelifa, fils du cheikh de la Zaouïa de « Ain-Aghelal ».
Le parcours et l’action réformatrice de l’érudit « Hadj Mokhtar Benkhelifa El-Aissaoui El-Hadbaoui », maître penseur de la confrérie « Rahmania » constituera l’un des principaux axes d’intervention de cette manifestation de deux jours qui va aborder également les multiples aspects relatifs au courant réformateur qu’incarnait la Zaouïa « Rahmania », depuis sa fondation, sa participation dans la résistance contre l’occupant colonial et son rôle de centre de rayonnement culturel et de défenseur des valeurs ancestrales de la société algérienne, a précisé la même source.
Les participants vont tenter, au cours de ce séminaire, de mettre en avant la contribution de la Zaouia « Rahmania » dans le processus de réforme engagé pendant, aussi bien la période coloniale que durant la révolution, ainsi que son combat pour l’émergence d’une pensée soufie susceptible d’aider à réédifier le système des valeurs nationales.