Ousratic II : 8 millions d’élèves auront des PC

En coordination avec le ministère de l’Education nationale, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah, a dĂ©clarĂ© qu’«un programme est en cours d’Ă©laboration portant sur l’Ă©quipement de 8 millions d’Ă©lèves de micro-ordinateurs. Cette dĂ©marche s’inscrit dans le cadre du projet Ousratic II. Ce dernier se poursuivra sous de nouvelles formules Ă  la suite de la suppression des crĂ©dits Ă  la consommation».

Le ministre continuera en précisant que cette commande relevant du «e-education» se traduit par «un PC pour 40 élèves du primaire, un PC pour 30 élèves du moyen et un PC pour 15 élèves du secondaire».

Les deux départements ministériels considérés ont convenu de la formation de «300.000 fonctionnaires de la Fonction publique en informatique», ajoute le représentant du gouvernement.

S’exprimant jeudi dernier au cours d’une visite de travail au cyberparc de la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger), M.Bessalah a indiquĂ©, en outre, que «la population aura prochainement Ă  sa disposition 400 services on line dans divers domaines. Le e-citoyen sera lancĂ© le 1er septembre prochain. Ainsi, le citoyen pourra s’enquĂ©rir des dernières nouvelles portant sur le logement, l’emploi, les vacances, les loisirs…»

Quant au e-commune, M.Bessalah reconnaĂ®t que la numĂ©risation de l’Ă©tat civil demeure le problème le plus Ă©pineux.

«Il nous faut une proposition efficace pour rĂ©aliser ce projet et dans un temps record», lance-t-il en s’adressant Ă  une trentaine de patrons d’entreprises spĂ©cialisĂ©es dans les TIC et locataires du cyberparc.

A propos de ce dernier, «il est devenu une rĂ©alité», atteste M.Bessalah. A ses yeux, «il constitue un noyau de l’Ă©conomie numĂ©rique.

C’est une nouvelle phase de dĂ©marrage en AlgĂ©rie». Selon l’orateur, «cette activitĂ© a besoin d’un appui par un vĂ©ritable partenariat public/privé».

Car l’objectif recherchĂ© selon lui, est de «faire du pĂ´le de Sidi Abdallah un pĂ´le technologique euro-mĂ©diterranĂ©en».

Quant aux objectifs Ă©conomiques, cet Ă©tablissement a pour but de «freiner» la fuite des cerveaux par le dĂ©veloppement d’offres d’emploi pour les jeunes diplĂ´mĂ©s et de «diversifier les sources du revenu national en suscitant un Puissant secteur d’activitĂ©s basĂ© sur le savoir», a ajoutĂ© le ministre.

Sur une superficie de 20.000 m² dont 10.000 m² dédiés au parking, le cyberparc de Sidi Abdallah a été inauguré en janvier 2009.

Toutefois, un centre de recherche et un incubateur pour des essais informatiques sont encore en construction.

Ce premier parc technologique s’inscrit dans le cadre de la stratĂ©gie nationale visant Ă  Ă©difier une sociĂ©tĂ© de l’information et Ă  accĂ©lĂ©rer la transition de l’AlgĂ©rie vers une Ă©conomie du savoir.

Le cyberparc d’Alger est un espace d’activitĂ©s et de recherches centrĂ©es sur les technologies de l’information et de la communication.

Celles-ci rassemblent les diffĂ©rents acteurs du marchĂ©, Ă  savoir les entreprises privĂ©es et publiques, les Ă©tablissements d’enseignement et de formation, les groupes de rĂ©flexion et sociĂ©tĂ©s d’Ă©tudes de marchĂ©, les services aux entreprises, les incubateurs d’entreprise, les centres de confĂ©rences, les hĂ´tels de classe internationale, et ce dans le but de crĂ©er des synergies grâce Ă  la proximitĂ© et aux interactions entre les membres du groupe des TIC.

Les wilayas de Annaba, Oran et Ouargla auront elles aussi leur cyberparc. Pas de la mĂŞme envergure, nous dit-on.

Lynda BEDAR