Alors que le nombre des auto-écoles (près d’une centaine actuellement) ne cesse de croître d’une année à l’autre en raison du nombre de postulants pour le permis de conduire, le contrôle de l’activité des établissements prenant en charge la formation des candidats au permis de conduire, demeure de loin insuffisant.
La raison primordiale demeure l’insuffisance, voire le déficit accusé par le corps des inspecteurs des auto-écoles à travers la wilaya d’Oum El- Bouaghi. Cette dernière comptabilise au total 11 inspecteurs seulement, un chiffre incompatible avec le nombre de communes de la wilaya et celui des établissements (auto-écoles), d’autant plus que les inspecteurs en question prennent en charge le contrôle du transport des marchandises et des voyageurs.
Ce dernier comme on le sait vit constamment des entraves et des difficultés (grève, augmentation des prix qualité des prestations et conditions de transport laissant à désirer…). L’inspection des auto-écoles se devait d’être rigoureuse, car il s’agit d’une formation donnée à celui qui sera conducteur demain, et donc devenir responsable d’une situation dont l’impact pourrait être négatif sur la vie des citoyens (passagers ou usagers de la route).
Pour cela, le contrôle devrait se faire au niveau de l’établissement pour les cours dispensés par les moniteurs des autoécoles, et la pratique aussi sur le terrain (circuit d’apprentissage). Car en l’absence de contrôle, les candidats sont soumis à un véritable diktat des propriétaires des établissements (auto-écoles) quant au prix à payer pour les horaires de formation, la qualité de la pratique de conduite et autre.
Lesquels candidats contraints de se doter de ce document pour pouvoir conduire, notamment ceux désirant faire carrière dans le transport des personnes ou des marchandises, n’ont aucun choix et doivent payer ce qui leur est exigé sans broncher.
Kassem
