Oum El Bouaghi: Le projet de gare routière relancé

Oum El Bouaghi: Le projet de gare routière relancé

Le projet de gare routière, une infrastructure tant attendue par les habitants du chef-lieu de wilaya et ceux de toute la région, initié en 2013 puis, presque abandonné pour des raisons souvent techniques et financières, vient d’être sérieusement pris en charge et relancé en grande pompe.

Ce projet structurant d’un important impact social et économique situé juste à côté de la gare ferroviaire et programmé pour une enveloppe financière avoisinant les cent milliards de centimes vient d’être visité en cette fin de semaine par une délégation menée par le chef de l’exécutif qui s’est enquis sur l’avancement des travaux qui ont atteint un taux appréciable de 65%.Une gare assez spacieuse composée de quais pour de longues destinations et d’autres urbaines ainsi que des pavillons pour des taxis collectifs, le projet comporte aussi une grande salle de prière, des boutiques…

Selon les responsables, cette infrastructure sera dotée d’équipements informatiques de nouvelle technologie et sera gérée par la Sogral, une EPE spécialisée dans le domaine de gestion des gares à travers le territoire national. Ce nouveau projet entraînera inévitablement des aménagements tout autour ainsi que de nouvelles voies d’accès vers la ville.

Un autre projet qui a fait couler beaucoup d’encre est celui du Complexe islamique «Okba». Un projet lancé il y a plus de 15 ans et qui a risqué de perdre sa qualité de complexe pour être relégué au simple statut de mosquée, vient d’avoir une attention particulière par le premier responsable de wilaya d’où une réelle prise en charge.

Une nouvelle subvention financière dégagée par les fonds de la wilaya a carrément relancé les travaux, en plus de dérogations exceptionnelles pour les quêtes de vendredi à travers toutes les mosquées de la wilaya, ce qui a donné un autre espoir pour voir ce projet aboutir.

Avant-hier, lors d’une visite au chantier, le chef de l’exécutif a eu à inspecter les travaux en cours avec des propositions mosaïques architecturales destinées à la salle de prière, un espace d’une capacité de 10 000 fidèles, pour ce projet qui a coûté plus de 110 milliards de centimes et qui a changé totalement la physionomie de la ville, puisque situé en plein milieu du chef-lieu de wilaya.

Le chef de l’exécutif a programmé des réunions périodiques avec l’ensemble des intervenants pour le livrer dans les meilleurs délais.

Moussa Chtatha