«Cette conférence internationale a son importance du moment que l’ONU continue son œuvre de décolonisation», a déclaré hier Ould Salek, ministre de la RASD des Affaires étrangères. «Il est très significatif que l’Algérie organise cette conférence, la contribution algérienne dans la libération des peuples est historique», ajoute-t-il.
«C’est pour cela d’ailleurs qu’après 1962, tous les mouvements d’indépendance se sont réunis en Algérie», lance-t-il. Le ministre sahraoui accuse la France de bloquer l’indépendance de son peuple. «La France bloque, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, l’indépendance du Sahara occidental», selon lui.
«La France, qui bloquait par le passé l’indépendance de l’Algérie, bloque actuellement l’indépendance du Sahara occidental», explique-t-il. «L’Algérie dit haut et fort que, plus que jamais, il faut défendre le droit des peuples à la liberté et à l’indépendance, du moment qu’il y a violation de ce principe au Sahara occidental», selon le ministre sahraoui. «Dans le cas du Sahara occidental, il est clair que le Maroc bloque le processus de décolonisation», ajoute le ministre sahraoui.
«Le principe de l’autodétermination des peuples reste le principe de l’Afrique», estime-t-il. Pour ce qui est de la prochaine réunion informelle devant avoir lieu entre le Front Polisario et le Maroc, Ould Salek lance : «Nous allons à cette réunion pour contribuer à cette œuvre de l’ONU, tout en ayant à l’esprit que le Maroc bloque l’œuvre de décolonisation», et qu’«il y a complicité de la France au Conseil de sécurité». «On n’attend aucun progrès parce que le Maroc bloque et parce qu’il y a complicité de la France au Conseil de sécurité», selon le ministre sahraoui.
M. A.