Ould Khelifa met en garde contre les plans de déstabilisation et de démantèlement du monde arabe

Ould Khelifa met en garde contre les plans de déstabilisation et de démantèlement du monde arabe

ALGER – Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a mis en garde mardi à Alger contre « les plans de déstabilisation et de démantèlement  du monde arabe », indique un communiqué de l’APN.

M. Ould Khelifa qui a reçu le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al-Mouallem, a mis en garde contre « les plans visant la déstabilisation et division du monde arabe, rappelant que le terrorisme « s’est avéré l’ennemi commun de tous les peuples ».

A cette occasion, le président de l’APN a évoqué l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme durant toute une décennie où l’Algérie a payé un lourd tribut de vies humaines et d’infrastructures, soulignant que « vaincre le terrorisme passe par la fortification des peuples d’une part et le tarissement de ses sources d’une autre part ».

M. Ould Khelifa a par ailleurs présenté un exposé à son hôte sur « ce que l’Algérie a réalisé grâce la politique de paix et de réconciliation nationale qui a servi de référence pour plusieurs pays », évoquant par la même occasion « les réformes engagées par le président de la République notamment en matière de la représentation féminine au sein des assemblées élues ainsi que la dernière révision de la Constitution ».

LG Algérie

Il a rappelé également que les peuples algérien et syrien « partagent les mêmes valeurs de tolérance et de cohabitation et sont liés par des liens historiques ». « Nous sommes très préoccupés par la situation en Syrie », a-t-il déploré.

M. Ould Khelifa a évoqué en outre la situation dans la région, soulignant que l’Algérie n’a ménagé aucun efforts pour venir en aide aux pays voisins pour surmonter leurs crises internes ».

Evoquant la question du Sahara occidental, le président de l’APN a réaffirmé la position de l’Algérie « en faveur d’une solution juste dans le cadre de la légalité internationale à ce conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental », rappelant que « l’Algérie, qui n’est pas partie prenante à ce conflit, soutient le droit des peuples à l’autodétermination ».

De son côté, le chef de la diplomatie syrienne s’est félicité de la qualité des relations historiques liant les deux pays et les deux peuples », rappelant « les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme ».

Il a salué à cette occasion les positions de l’Algérie en faveur « de l’unité du peuple syrien et de l’intégrité de son territoire et son rejet à l’ingérence dans les affaires internes des pays ».

M. Al-Mouallem a enfin réaffirmé que son pays « résistera en dépit des sacrifices en vies humaines, infrastructures et sites archéologiques (…) durant cinq années ».