Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a réaffirmé dimanche à Koweït que la question palestinienne, « qui nous concerne tous, est une cause juste qui mérite le soutien » pour réaliser les aspirations du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat palestinien avec El Qods pour capitale.
Dans son allocution lors de la 20ème conférence de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), sur la question « d’El Qods » qui se tient à Koweït, M. Ould Khelifa a salué la résistance du peuple palestinien qui oeuvre résolument à l’établissement de son Etat national proclamé en Algérie en 1988.
S’exprimant sur le rôle de l’Algérie, à travers l’histoire, dans l’appui de la cause palestinienne, M. Ould Khelifa a cité les bénévoles algériens qui ont afflué à pied en 1948 vers El Qods pour défendre la mosquée d’El Aqsa, bien que le pays se trouvait sous occupation. Les Algériens demeurent fidèles à leur soutien « indéfectible et inconditionnel » à la cause palestinienne, tel qu’exprimé par le défunt président Houari Boumediene, a-t-il souligné.
Il a ajouté que la voix du président martyr Yasser Arafat avait « retenti également de la tribune de l’ONU lorsque l’Algérie avait présidé l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, représentée par le président Abdelaziz Bouteflika, à l’époque chef de la diplomatie algérienne ».
Soulignant que la Mosquée d’al Adqsa, troisième lieu saint de l’Islam, est confrontée à « un danger imminent », en raison de l’agression israélienne qui vise à altérer son identité arabo-musulmane et à l’extirper de la Palestine, M. Ould Khelifa a affirmé « nous sommes tenus, en tant que parlementaires, de même que tous nos pays de répondre à ces graves défis et à mobiliser l’opinion publique internationale et les ONG et à souligner que la Mosquée d’al Aqsa est partie intégrante du patrimoine humanitaire et de l’histoire de la Palestine ».
Par ailleurs, le président de l’APN a estimé que l’obtention par la Palestine de la qualité de membre de l’Unesco et du statut d’observateur auprès de l’ONU constituait « les prémices de la prise de conscience de la communauté internationale », imputant à l’ONU la responsabilité de rendre justice au peuple palestinien qui, selon lui, « compte parmi les derniers peuples de la planète qui souffrent de l’oppression de la machine militaire israélienne ».